series
Les meilleures séries de 2021 (selon nous)
Publié le 22 décembre 2021 à 13:59
Par La rédaction
Après une année 2020 paralysée par le Covid, les séries ont progressivement repris leur rythme de croisière. Ce cru 2021 nous aura réservé de belles surprises et confirmé des pépites. Voici le Top (non-exhaustif) de nos shows préférés.
"Succession" saison 3 "Succession" saison 3© HBO
La suite après la publicité
Le top de Catherine, rédactrice en chef

Succession saison 3
Le final de "Succession" saison 3 © HBO

Le cliffhanger de la saison 2 nous avait laissé·e·s bouche bée. Et après deux longues années d'attente, la famille Roy n'a pas déçu. Fidèle à sa (brillante) tradition, Succession a délivré son lot de dialogues ciselés, de face-à-face fulgurants, de répliques instantanément cultes, d'alliances et de trahisons.

Mais ce qui aura surtout frappé dans cette nouvelle livraison, ce sont les ruptures de rythme, ces regards et ces silences lourds après les fracas, ces huis clos étouffants. La chute de Kendall- s'apparentant à un supplice chinois- aura apporté une profondeur inédite à la série, creusant un sillon toujours plus tragique durant ces neuf épisodes d'une précision chirurgicale. Le jeu de massacre aura été particulièrement douloureux cette année, trouvant son apogée dans un final aussi brutal que magistral.

Succession s'est repointée en cette fin d'année pour nous assener l'évidence sous forme d'uppercut : elle a une fois encore plié le game.

Disponible en France sur OCS

We Are Who We are

Passée bizarrement inaperçue, l'incursion de Luca Guadagnino dans le paysage sériel aura pourtant été une très belle surprise. Suivant le débarquement d'un teenager excentrique et de ses deux mères dans une base militaire américaine plantée au coeur de l'Italie, le réalisateur de Call Me By Your Name a signé une fresque solaire et contemplative sur les tourments de l'adolescence, sur sa soif de liberté et ses errances, captant les pulsations de vie, les colères rentrées et les turbulences, les corps qui se découvrent, les désirs qui montent ou se fracassent. Ode à cet âge des possibles aussi vibrant que spleenétique, We Are Who We Are parle peu mais raconte tant.

Disponible en France sur Starzplay

Sermons de minuit

Suite au décevant The Haunting of Bly Manor (2020), on s'interrogeait : Mike Flanagan allait-il parvenir à de nouveau nous vriller le coeur comme en 2018 avec son splendide The Haunting of Hill House ? La réponse est oui. Le showrunneur nous a pris au collet dès le premier épisode de Sermons de minuit, huis clos insulaire où s'entrelacent folk horror, réflexions métaphysiques et mélancolie introspective.

Une mini-série baroque qui avait tout pour tourner au pastiche fantastico-kitsch. Au lieu de cela, Flanagan a fait de son immersion au coeur d'une communauté paumée en proie à une crise mystique une oeuvre infiniment personnelle, nous plongeant dans des abîmes de noirceur et de douleur. En prime, Sermons de minuit a donné à voir l'une des plus belles performances de l'année en mettant en scène Hamish Linklater en prêtre charismatique et inquiétant. C'est beau, flippant et on en sort bouleversé·e·s.

Disponible en France sur Netflix

Elles n'ont pas démérité : The White Lotus, Maid, En Thérapie.

Le top de Pauline, journaliste lifestyle et sexo

Le Serpent

La vie, la cavale et les multiples crimes de Charles Sobhraj sont retracés dans cette création en 8 chapitres diffusée sur Netflix en début d'année. Dans le rôle-titre, un Tahar Rahim aussi impressionnant que terrifiant, qui retranscrit à merveille le calme menaçant que semblait dégager le meurtrier.

A ses côtés, l'Anglaise Jenna Coleman prête ses traits à la Québécoise Monique alias Marie-Andrée Leclerc, sa compagne. Malgré un accent raté, rendant ses répliques en français difficilement intelligibles, l'actrice parvient à semer le doute, d'un épisode à l'autre, sur les raisons qui poussent son personnage à s'investir dans la mission macabre de celui qu'elle aime. Complice ou victime ? On s'interroge encore.

Tout au long du show, on plonge dans le Bangkok des années 70, entre soirées hippies funestes et traque policière fidèle à la réalité. Captivant, aussi bien d'un point de vue scénaristique que visuel.

Disponible en France sur Netflix

Sex Education saison 3

Difficile de rempiler pour une troisième saison et de ne pas se prendre les pieds dans le tapis, ô si traitre, d'une envie de poursuivre une série qui aurait mieux fait d'en rester là. Pourtant, c'est la prouesse que réussit Sex Education, toujours aussi impeccable de finesse, d'humour, de développement de ses protagonistes qu'à ses débuts.

Cette année, et on le sait dès la fin de la saison 2, Jean Milburn (Gillian Anderson) est enceinte, Otis (Asa Butterfield) et Maeve (Emma Mackey) se sont loupés, Eric (Ncuti Gatwa) expérimente sa sexualité, Ola (Patricia Allison) et Lily (Tanya Reynolds) ont des problèmes de communication. Et nous, on savoure du fond de notre plaid, sourire tendre aux lèvres, une écriture qui nous fait toujours vibrer, rire, pleurer. Bienvenue à Moordale.

Disponible en France sur Netflix

Mixte

Nous sommes en 1963 et pour la première fois, le lycée Voltaire jusque-là réservé aux garçons accueillera quelques filles en classe de seconde. Parmi elles, Michèle Magnan (Léonie Souchaud), dont le frère est en terminale dans le même établissement, Annick Sabiani (Lula Cotton-Frapier) et Simone Palladino (Anouk Villemin).

Sexisme systémique, préjugés violents, injustices, les élèves feront face à tout ce que l'Education nationale et la société de l'époque avaient de révoltant (dont certains aspects persistent encore aujourd'hui), sans oublier quelques amours adolescentes qui feront tout le charme de ce programme. On a binge-watché, et on en redemande.

Disponible en France sur Prime Video

Mots clés
series Culture television News essentielles
Sur le même thème
"A bout de souffle, défaillant !" : le système des crèches est catastrophique, selon ce rapport
enfants
"A bout de souffle, défaillant !" : le système des crèches est catastrophique, selon ce rapport
27 mai 2024
LGBTphobie: forte hausse des cas en 2023, climat très "préoccupant" selon les associations
association
LGBTphobie: forte hausse des cas en 2023, climat très "préoccupant" selon les associations
17 mai 2024
Les articles similaires
Oui, le corps de la jeune star de cette série culte des années 2000 était "retouché" pour "paraître plus mince" play_circle
Culture
Oui, le corps de la jeune star de cette série culte des années 2000 était "retouché" pour "paraître plus mince"
14 octobre 2024
Eurovision 2024 : pourquoi la victoire de Nemo est tout simplement historique play_circle
Culture
Eurovision 2024 : pourquoi la victoire de Nemo est tout simplement historique
13 mai 2024
Dernières actualités
Ce sex-symbol des années 2000 est méconnaissable, les fans s'inquiètent play_circle
people
Ce sex-symbol des années 2000 est méconnaissable, les fans s'inquiètent
29 octobre 2024
Hugh Jackman en couple, lui et sa nouvelle compagne fortement critiqués play_circle
people
Hugh Jackman en couple, lui et sa nouvelle compagne fortement critiqués
29 octobre 2024
Dernières news