Guillaume est cuisinier, en poste au grill, dans une cantine d’entreprise de la société Helwett Packard. Il est employé directement par la société Avenance Elior qui gère cette cantine.
Cet homme pensait bien faire en accédant à la demande d’une des employées qui souhaitait qu'on lui prépare des steaks hachés halals qu'elle fournirait bien sûr elle-même. Le jeune cuistot a donc accepté la demande.
Tout se passe bien jusqu’au 16 juin dernier, date à laquelle la direction se rend compte de ces agissements. Tout va très vite, Guillaume reçoit le 19 juin un courrier lui annonçant qu’il est mis à pied une semaine avec retenue sur son salaire pour la période du 22 au 26 août 2011.
Ce n’est pas tant la sanction qui n’est pas comprise puisque Guillaume a reconnu les faits. Seulement, cela va trop loin, comme l’a dit la CGT :« Nous ne sommes pas contre la sanction, d’autant que Guillaume reconnaît son erreur, mais nous estimons qu’un simple avertissement aurait suffi ».
De fait, pour défendre ce salarié, la CGT demande à ce que l’on restitue à Guillaume le montant du salaire perdu. Si la société ne devait pas s’en acquitter, alors cette affaire pourrait bien se terminer devant la justice.
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