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Nicolas Canteloup : sa belle chronique après les attentats
Publié le 16 novembre 2015 à 12:34
Par Elise Petter | Journaliste
Fiche auteur de Elise Petter sur le site terrafemina.com
Pas facile pour un humoriste de faire une chronique après des événements comme ceux de ce 13 novembre. Nicolas Canteloup a relevé le défi et sa performance a été saluée par les Internautes.
Nicolas Canteloup - Conférence de presse de rentrée d'Europe 1 enregistrée dans le cadre de l'émission "Sortez du cadre" de Nikos Aliagas, le 3 septembre 2015. Nicolas Canteloup - Conférence de presse de rentrée d'Europe 1 enregistrée dans le cadre de l'émission "Sortez du cadre" de Nikos Aliagas, le 3 septembre 2015. © BestImage
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C'est un exercice difficile auquel s'est prêté Nicolas Canteloup sur Europe 1 ce 16 novembre avec sa "Revue du presque" en faisant une chronique sur les terribles attentats qui ont touché Paris ce 13 novembre. C'est avec la voix de Gyu Carlier et beaucoup de pudeur que Nicolas Canteloup a brillamment relevé le défi avec une chronique qui a été très appréciée par les Internautes.

" C'était vendredi, vers 21h30 / 22 heures. L'amour avait le son d'un petit SMS inquiet, qu'on a tous reçu. Nous Parisiens, en tout cas. Le fameux T'es où ? Oui, ce t'es où était plus angoissé que d'habitude. Un t'es où suivi d'un Rentre vite, il y a des fusillades dans Paris. Vendredi soir, la mort avait le son d'une kalach. D'ailleurs, vous avez remarqué qu'il y avait le mot lâche dans kalach (...) C'est important que Daech comprenne ça. Quand l'État nous dit, à nous Français, 'Aucun rassemblement', qu'est-ce qu'on fait ? On se rassemble. Parce qu'il est comme ça, le Français : il fait toujours le contraire de ce qu'on lui dit, il n'écoute pas, le Français. Il n'écoute ni Hollande, ni Valls ni Cazeneuve, ni Sarko alors pourquoi il t'écouterait, toi cher Daech?"

Et Canteloup de poursuivre toujours sur le même ton :

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"Elle t'emmerde la France. Elle t'emmerde en terrasse, elle t'emmerde devant une bière ou un thé vert. Et le petit serveur italien ? Il t'emmerde aussi. Tout comme le barman marocain et le cuistot chinois. Et sache Daech, que je suis allé voir le petit plongeur pakistanais en cuisine derrière, et bien figure toi qu'il t'emmerde aussi. Chapeau, Daech : t'as réussi une belle unité nationale."

Et de conclure, "Et nous, à Paris, le problème, c'est qu'on ne sait faire que ça: aimer, boire, manger, baiser, écouter de la musique et glander en terrasse ! (...) Je crois que vous avez déjà perdu."

On a ensuite pu entendre un extrait de la chanson "Imagine" de John Lennon avant que Nicolas Canteloup prenne la parole en son nom pour remercier ses auteurs.

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Une chronique à écouter dans son intégralité ci-dessous.

(Source )

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