C'est lors du match PSG-Nantes, au Parc des Princes, le 20 novembre dernier, que les faits auraient été commis. Alors qu'il venait assister à la rencontre de la 14e journée de Ligue 1, l'ex-journaliste Pierre Ménès, déjà accusé de violences sexuelles dans le documentaire Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste de Marie Portolano (par ailleurs censuré par Canal +), aurait été l'auteur d'agression sexuelle sur une hôtesse.
Celle-ci a ainsi relaté auprès des forces de l'ordre que Pierre Ménès lui aurait touché la poitrine, sans pour autant vouloir porter plainte. Devant son témoignage, le parquet de Paris a tout de même décidé d'ouvrir une enquête préliminaire du chef d'agression sexuelle, rapporte Le Parisien, dont les informations ont été vérifiées par Franceinfo. Selon le média du service public, les investigations ont été confiées au 1er district de la police judiciaire.
Par le biais de son avocat, Me Arash Derambarsh, Pierre Ménès conteste les accusations. "Pierre Mènes a bien assisté au match PSG-Nantes", confirme le pénaliste parisien au quotidien. "Il était accompagné de trois personnes durant toute la soirée. Il n'y a eu strictement aucun problème. La soirée s'est très bien passée et c'est confirmé par les attestations CERFA des trois personnes qui l'ont accompagné partout."
Et d'ajouter : "Mon client déposera une plainte pour dénonciation calomnieuse si l'on porte atteinte à son honneur ou à sa considération."
Au moment de la sortie du documentaire Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste, l'ancien chroniqueur du Canal Football Club se défilait déjà : "Moi, je n'ai rien à dire. Je suis aux ordres de ma direction, moi. Moi, si ma direction n'a rien à dire, je n'ai rien à dire non plus. Surtout si c'est pour m'accuser de conneries et de merde. Si votre papier, c'est pour dire de la merde et relayer des conneries, ça m'intéresse pas", poétisait-il dans les colonnes du magazine Les Jours.
Invité sur le plateau de TPMP pour réagir au scandale, il se contentait d'un révélateur : "On peut plus rien faire, on peut plus rien dire", avant de finir par promettre du bout des lèvres : "On ne me reprendra plus jamais à faire des choses comme ça. Je regrette profondément". "Jamais" aurait-il donc une date d'expiration ?