Une étude publiée dans le British Medical Journal (BJM) fait état d’un risque plus élevé de thrombose veineuse (ou phlébite) chez les femmes utilisant des contraceptifs oraux de troisième et quatrième génération. Suite à ces résultats alarmants, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) se veut rassurante : elle rappelle en effet que la balance bénéfice/risque reste malgré tout positive pour les femmes qui prennent la pilule.
L'Afssaps appelle néanmoins les professionnels de santé à porter une attention toute particulière aux différents facteurs de risque chez les patientes afin de leur prescrire la pilule la mieux adaptée à leur profil et éviter ainsi au maximum les risques.
L’étude en question, réalisée par des chercheurs danois, a mis en évidence un risque deux fois plus élevé de thrombose veineuse chez les femmes consommant des contraceptifs de troisième génération ( pilules à base de désogestrel ou de gestodène) et de quatrième génération (à base de drospirénone) par rapport à celles utilisant une pilule de deuxième génération à base de lévonorgestrel.
Les résultats ont été confirmés par l’Agence européenne du médicament (EMA). L’institution a cependant rappelé comme l’Afssaps que le rapport bénéfice/risque était positif pour les patientes.
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