Si la pollution reste quand même bien présente dans les grandes agglomérations, les substances polluantes surveillées par le Citepa ont bien diminué en l’espace de cinquante ans. Avec les nombreuses restrictions mises en place dans les entreprises, les émissions de monoxyde de carbone, de dioxyde de soufre, d’arsenic, de mercure ou de plomb ont baissé de 50 à 99% ! Comme le souligne dans Le Parisien Jean-Pierre Fontelle, directeur général du Citepa : « Pour respecter les réglementations de plus en plus drastiques, les industriels ont dû fermer leurs ateliers les plus polluants, ce qui a contribué à faire chuter de 40% les émissions de dioxyde de soufre en 1980 et 1990 ». Un changement bénéfique pour les citoyens et pour leur santé.
Le premier choc pétrolier de 1973 a lui aussi contribué à l’évolution du mode de production de l’énergie. Ces années ont vu l’arrivée de l’énergie atomique et l’ouverture de centrales nucléaires. Si elles sont beaucoup contestées aujourd’hui, elles ont permis la diminution des rejets de gaz à effet de serre.
Cette amélioration de la qualité de l’air ne doit cependant pas être tenue pour acquis. Les scientifiques s’inquiètent particulièrement du rejet de « particules fines émises notamment par le trafic automobile et le chauffage » comme l’explique le président du Citepa, Marc Larzillière. Cette pollution, invisible à l’œil nu, est la cause de 42 000 décès prématurés par an. Elle est aussi à l’origine d’allergies.
Claire-Marie Allègre
(Source : Le Parisien)
Crédit photo : Comstock
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