Un ancien salarié de la société de Poly Implant Prothèses (PIP) a déposé plainte devant le parquet de Toulon pour « blessures involontaires » ; il impute l’apparition de cloques sur ses bras à la manipulation des produits nécessaires à la fabrication des implants mammaires. L’entreprise fait déjà l’objet d’une procédure judiciaire pour « blessure et homicide involontaire » et « abus de biens sociaux et blanchiment ».
L’enquête a déjà montré que les produits utilisés – des huiles industrielles – présentaient des dangers pour la santé. On trouvait notamment du White Spirit parmi les composants, un solvant puissant capable de perforer la coque en silicone des implants même en très petites quantités.
Le plaignant a accompagné sa déposition d’une série de photographies qui laissent voir les blessures dont sont recouverts ses mains et avant-bras.
Viviane Clermont
(Source : rtl.fr)
Crédit photo : AFP/Archives
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