Malgré la mobilisation internationale, Maria Alekhina, membre du groupe russe Pussy Riot, restera en prison. La justice russe a en effet annoncé qu’elle rejetait la nouvelle demande de libération anticipée de celle qui avait participé à une action de contestation contre Poutine dans la cathédrale de Moscou. Une « prière punk » qui coûte cher à Maria Alekhina, incarcérée depuis plus d’un an déjà. Plus d’une centaine de stars de pays occidentaux avaient manifesté leur soutien à la jeune femme de 25 ans, mère d’un enfant en bas âge, parmi lesquelles Madonna, Elton John ou encore Björk, Adele et Bono. « Tout en comprenant qu'une action de contestation menée dans un lieu de culte puisse choquer, nous demandons aux autorités russes de revoir les sentences très lourdes prononcées, afin que vous puissiez retrouver vos enfants, vos familles et vos vies », ont déclaré les artistes dans une lettre ouverte publiée lundi 22 juillet sur le site d'Amnesty International. Une mobilisation qui n’aura pas influé le jugement du tribunal de la région de Perm (Oural).
Maria Alekhina est l’une des trois membres du groupe Pussy Riot, devenu symbole de la contestation anti-Poutine lors de leur action dans la cathédrale de Moscou en février 2012. Elle a été condamnée à 2 ans de camp pour « hooliganisme » et « incitation à la haine religieuse » et purge sa peine dans une colonie pénitentiaire, dans l'Oural. Fin mai, un tribunal de Berezniki avait déjà refusé d’envisager la libération anticipée de la jeune femme, qui avait alors mené une grève de la faim de onze jours.