Lasse d’encaisser tous les coups sans broncher, Audrey Pulvar, rédactrice en chef des Inrocks fraîchement nommée, a décidé de riposter. Et notamment en s’attaquant à la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, qui n’a jamais cherché à la défendre quand elle a été accusée de favoritisme après son parachutage médiatique à la tête de l’hebdo en juillet et, plus grave, de trafic d’influence suite à la nomination de Matthieu Pigasse comme consultant principal de la Banque publique d’investissement.
Audrey Pulvar a ainsi fustigé les déclarations d’Aurélie Filippetti, qui avait largement pris la défense de Valérie Trierweiler sur son indépendance de journaliste malgré ses fonctions de Première dame, mercredi 3 octobre sur Europe 1 : « Je suis féministe, enfin j’encourage le travail des femmes, et donc je déplore que pour cette femme en particulier ce soit si difficile de pouvoir exercer son métier aujourd’hui. A chaque fois que la question se pose, dans un couple, entre une femme journaliste et un homme politique, c’est toujours la femme qui fait des sacrifices. Et je pense que si la question était inversée, ce ne serait pas la même chose ».
Audrey Pulvar, sans citer une seule fois la consœur de son conjoint, Arnaud Montebourg, a remis les pendules à l’heure : « Là où je ne suis pas d’accord avec Valérie Trierweiler, c’est qu’elle veut à la fois être dans la photo et commenter la photo. Etre à la fois la Première dame, aux côtés du chef de l’Etat dans les voyages et les dîners officiels, mais en même temps journaliste et commenter l’actualité politique. Elle veut être à la fois juge et partie ». Des propos qu’Audrey Pulvar a tenus dans le journal belge Le Soir, en comparant sa situation à celle de Valérie Trierweiler.
Pourtant, depuis la parution de l’article le 6 octobre, Audrey Pulvar a nuancé sa prise de position via son compte Twitter : « Je répète : les attaques à propos du Valtweetgate sont disproportionnées. Je ne suis pas toujours d’accord avec elle mais je soutiens @valtrier ». Elle assure que le quotidien a quelque peu déformé ses propos mais ne mentionne toujours pas le rôle de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti dans cette affaire. Finalement, pas de nouveau crêpage de chignon en vue.
Laure Gamaury
Crédit photo : Youtube/ France 2
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