

Même si l’amendement n’a pas encore officiellement été adopté par le Sénat américain, les patrons américains peuvent désormais réclamer que leurs employés indiquent leurs mots de passe utilisés sur les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter ou encore Instagram et bien d’autres. Tous les réseaux sociaux sont ici concernés, ce qui ne devrait pas donner le sourire aux employés, encore plus fliqués et surveillés. En France, une telle loi ne risque pour le moment pas de voir le jour grâce à la Cnil qui veille aux libertés de chacun.
C’est lors des entretiens d’embauche que les mots de passe des futurs employés sont régulièrement réclamés afin de pouvoir vérifier que le candidat n’est pas une menace pour l’entreprise. Le but avoué de cette nouvelle loi est donc de faire face aux menaces informatiques, mais la pilule a tout de même du mal à passer et plusieurs organisations commencent déjà à dénoncer ces pratiques qui enfreignent la vie privée.
Car pour ne pas risquer de perdre un emploi potentiel, beaucoup d’américains se plient aux demandes des employeurs qui ont désormais le droit de réclamer ce précieux mot de passe et ainsi de plonger dans la vie intime et privée des candidats. D’autant qu’on se demande tout de même en quoi un compte Instagram peut représenter un quelconque intérêt pour un employeur…