Cet étudiant venait d’intégrer l’université et voulait s’investir dans une association bien connue, Japad. Malheureusement, le recrutement des nouveaux membres tourne mal. En effet, un bizutage a eu lieu mais un des membres, fortement alcoolisé, a gravé dans la peau du jeune homme, à l’aide semble t-il d’une capsule de bouteille, les initiales de l’association.
Profondément choqué, le jeune homme décide de porter plainte auprès du commissariat de son lieu de vie. L’association est radiée, les auteurs du bizutages, ainsi que les responsables de l’association vont passer en conseil de discipline et pourraient avoir des sanctions pénales. Le site ainsi que les locaux de l’association ont immédiatement été fermés.
Le président de Paris Dauphine considère qu’il s'agit d'« un geste odieux et abject qui a appelé une réaction déterminée dès qu'on en a eu connaissance, en fin de semaine ». Le président de Paris Dauphine s’est constitué partie civile au coté de la victime. De son côté, Japad communiquait dans l’un des derniers messages diffusés sur son site internet que plusieurs soirées avaient lieux chaque année notamment « le prestigieux Gala Dauphine dans les locaux de l'Université et le Week-end de Désintégration pour les master 1 et master 2 quittant Dauphine ».
Le bizutage est monnaie courante dans les grandes écoles malgré une loi mise ne place en 1998 par Ségolène Royal punissant cet acte. Quelqu’un faisant usage de bizutage envers autrui risque une peine de 6 mois de prison et 7500 euros d’amende. Mais qui ose porter plainte ? Dans la majeure partie des cas, le bizutage reste bon enfant mais il existe bon nombre de dérives qui sont parfois portées aux oreilles de parents d’étudiants. Chaque académie a pour obligation de mettre en place un numéro de téléphone dédié aux étudiants victimes de bizutage.
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