En France, seuls 18% des conducteurs à l’origine d’accidents mortels et 26% des conducteurs responsables d’accidents corporels non-mortels sont des femmes, selon un sondage TNS Sofres réalisé pour l'association Axa Prévention en octobre dernier. Les femmes sont donc moins dangereuses au volant que les hommes et pourtant les clichés perdurent. En Belgique, une jeune femme de la commune de La Louvière, en Wallonie en aurait ainsi fait les frais, selon le groupe Sud Presse. Alors qu’elle souhaitait utiliser la camionnette du magasin où elle venait d’acheter des meubles, la Wallonne se serait vu refuser ce prêt sous prétexte qu’elle était… une femme ! Ainsi alors que cette possibilité est offerte aux clients à la seule condition que leur livraison n’excède pas une heure, le magasin lui aurait opposé une « décision de la direction » pour « limiter les risques d’accident ».
Stupéfaite, la cliente a donc dû faire appel à son père pour transporter ses meubles. Le directeur du magasin a, pour sa part, démenti l’information sur RTLinfo.be : « C'est tout à fait faux. Je ne nie pas qu'il y ait pu y avoir un dérapage de la part d'un des employés du magasin de Saint-Vaast, mais ce n'est en aucun cas une directive de la direction. On va faire une réunion demain matin et remettre les pendules à l'heure ». « Nous nous tirerions une balle dans le pied si nous appliquions ce type de politique », a-t-il ajouté. Le magasin compte, par ailleurs, porter plainte pour diffamation contre l’article ayant révélé l’affaire.
Sexisme ordinaire à l'Assemblée : un "poulailler" pour dénoncer les attaques machistes
Sexisme en politique : NKM, Hidalgo et consorts s'allient dans un manifeste
Publicités sexistes : le meilleur du pire, volume 2
Sexisme ordinaire : quand les machos deviennent des caricatures d'eux-mêmes