« Cette loi va littéralement arrêter les voleurs de smartphones en faisant en sorte que tous les nouveaux smartphones vendus en Californie soient pré-compatible avec la technologie anti-vol », explique l’initiateur du projet de loi, le sénateur californien Mark Leno au journal américain, The Washington Post. Si le gouverneur de l’Etat, Jerry Brown (Démocrate) approuve ce projet de loi, la Californie pourrait devenir le deuxième État à exiger la présence de « Kill Switches » (des dispositifs anti-vol). sur les smartphones. Le Minnesota est le premier Etat à avoir rendu obligatoire l’installation de ce genre de dispositif.
Le Sénat a donné son approbation finale, le lundi 11 août, à ce projet de loi qui obligerait les téléphones fabriqués après le 1er Juillet 2015 à inclure une caractéristique qui les rend inutilisables s’ils tombent dans de mauvaises mains. Ce processus devra être réversible si le propriétaire légitime de l’appareil en retrouve la possession. Avec cette caractéristique, ils espèrent baisser de façon drastique le nombre de vols, parfois violents, de smartphones. En 2012, plus de la moitié des vols à San Francisco et plus de trois sur quatre à Oakland, impliquaient un smartphone, selon une analyse faite par le Sénat, rapporte le quotidien.
Du côté de l’industrie téléphonique, c’est un peu la soupe à la grimace. « Bien que de bonne intention, c’est non seulement inutile, mais aura des conséquences négatives pour la sécurité des consommateurs et la sécurité publique », explique la CTIA, un regroupement de l'industrie sans fil. La déclaration a été faite dans une lettre co-signée par plus d'une demi-douzaine de géants de la technologie, y compris Microsoft, Motorola, Google et les quatre opérateurs de téléphonie mobile nationaux, AT & T, Sprint, Verizon et T-Mobile.