Ou frigidité. Il désigne un manque d’intérêt sexuel de la femme. (Lire l’article complet sur la frigidité)
Que faire ? Un traitement hormonal, à base de testostérone peut s’avérer efficace pour améliorer l’excitation sexuelle.
Certaines femmes éprouvent des difficultés à atteindre l’orgasme (dysorgasmie), certaines n’en ont même jamais obtenu, on parle dans ce cas d’anorgasmie. Mais les sexologues alertent bien souvent sur le fait que beaucoup de femmes qui ne connaissent pas leur corps ne savent pas reconnaître l’orgasme, ou ne savent pas écouter leur corps pour le laisser atteindre un état suffisant de « lâcher prise » nécessaire pour jouir. En effet, bien que la plupart des femmes avouent ne pas avoir d’orgasme à chaque rapport, moins d’une femme sur dix souffre de troubles de l’orgasme. On distingue en outre l’anorgasmie primaire, soit le fait de ne jamais avoir obtenu d’orgasme de quelque manière que ce soit, et l’anorgasmie secondaire, lorsque l’orgasme n’est pas atteint par la pénétration mais par d’autres stimulations (clitoridienne, masturbation, caresses).
Que faire ? Quand le trouble est « primaire », il est conseillé de consulter un sexologue pour découvrir l’origine de l’absence d’orgasme. En cas de trouble secondaire, la première chose à faire est de renouer avec les préliminaires, en ayant eu si possible une conversation ouverte avec son partenaire. Il faut lui faire comprendre que votre façon de prendre du plaisir ne correspond pas au schéma de vos rapports, et l’inviter à découvrir ce qui vous fait vraiment plaisir. Petit à petit, les orgasmes pourront se conjuguer à deux s’il sait prendre son temps.
On parle aussi de dyspareunie, et ces douleurs (brûlures, irritations, démangeaisons) au moment des rapports peuvent aussi affecter les hommes. Elles se manifestent pour les femmes au niveau des lèvres, du clitoris, des organes internes ou de l’entrée du vagin. Les causes sont variées, mais elles peuvent être des symptômes d’une infection génitale, ou d’une maladie plus grave, comme une affection interne, par exemple l’endométriose.
Que faire ? N’attendez pas et parlez-en à votre médecin traitant ou à votre gynécologue.
Le vaginisme se traduit par un blocage du vagin : des spasmes au niveau des muscles de l’entrée vaginale, ou des spasmes pendant le rapport empêchant de fait la pénétration. Il s’agit d’une réaction involontaire du sphincter vaginal, un mécanisme réflexe. Ce trouble est un des plus handicapants pour la sexualité et aussi l’un des plus rares, mais il est pourtant bien souvent facile à soigner.
Que faire ? On doit s’attaquer à la cause, qui remonte la plupart du temps à l’éducation sexuelle, inexistante ou insuffisante, voire à un manque de conscience et de connaissance de son corps et précisément de son sexe. Dans des cas plus rares, une agression sexuelle ou un traumatisme peuvent également être à l’origine de ce trouble involontaire. La sexologie et la psychothérapie permettront une prise de conscience et une rééducation sexuelle. Et pour la pratique, le partenaire devra faire preuve de patience et de compréhension pour aider la femme à se réapproprier progressivement cette partie de son corps.
Une femme peut ressentir du désir et de l’excitation, mais son corps ne pas réagir à ce ressenti psychique. On parle alors de troubles vaso-congestifs (TVC). Concrètement, il s’agit d’un défaut de lubrification, qui entraîne le plus généralement des douleurs et un rapport sexuel peu satisfaisant. On peut comparer cette situation à celle de l’homme excité qui ne parvient pas à avoir une érection.
Que faire ? La solution la plus évidente consiste à avoir recours à des produits lubrifiants, pour des rapports plus harmonieux. Mais sur le long-terme, l’hypnothérapie peut permettre de réconcilier le corps et l’esprit de manière très efficace.
Et pour se convaincre de la nécessité de prendre soin de sa sexualité autant que de sa santé générale, rappelons que la santé sexuelle a été définie en 2002 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme « un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social associé à la sexualité. Elle ne consiste pas uniquement en l'absence de maladie, de dysfonction ou d'infirmité. La santé sexuelle a besoin d'une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, et la possibilité d'avoir des expériences sexuelles qui apportent du plaisir en toute sécurité et sans contraintes, discrimination ou violence ». De cette définition découle la reconnaissance officielle de la vie sexuelle comme « un aspect central de la personne humaine tout au long de la vie et comprend le sexe biologique, l’identité et le rôle sexuels, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction ».