Valérie Damidot est une personnalité qui ne mâche pas ses mots - et c'est tant mieux. Le dernier sujet sur lequel elle s'est exprimée avec un franc-parler rafraîchissant ? La chirurgie esthétique. Sans culpabiliser celles et ceux qui y auraient recours, elle a raconté pourquoi elle ne souhaitait pas aller sur ce terrain-là... une deuxième fois.
"L'idée d'avoir un front figé, ça me colle un cafard !", lance-t-elle dans une interview pour Gala. "Moi, j'ai des rides, la peau un peu fripée sur le cou, mais je n'en ai pas envie du tout", sous-entendu de passer par le bistouri.
Elle explique l'opération qu'elle a subie "quelques années après la naissance de [son] fils". "J'avais le ventre qui tombait un peu, ce n'était pas joli. J'ai fait une espèce de liposuccion pour retendre la peau", se souvient-elle. Mais c'est tout, parce que "ça [la] fait flipper", lâche l'animatrice. Et pour cause : elle a vu "des copines souffrir" après certaines interventions, notamment des augmentations mammaires. "J'ai de la chance, ils ne tombent pas trop", commente-t-elle en souriant.
Valérie Damidot poursuit en précisant préférer "les vraies médecines esthétiques pour la peau, les choses douces, les massages, les huiles, les crèmes, ça, j'adore". Elle reprend toutefois : "Après, si c'est un vrai complexe, allez-y les filles, si vous vous sentez mieux, tant mieux !"
Des paroles bienveillantes qui émanent de son propre vécu, et particulièrement de la grossophobie dont elle a été la cible tout au long de sa carrière télé.
"On m'en a mis plein la gueule", témoigne la présentatrice iconique de D&co, ancienne émission phare d'M6. Et d'ajouter : "Il y a une grossophobie permanente dans les métiers d'image, qui est taboue", ainsi qu'un "jeunisme" que dénoncent de plus en plus de personnalités, principalement féminines. "J'avais ce truc de : 'La meuf cartonne, elle est grosse et elle est un peu âgée'". La preuve qu'aujourd'hui encore, la route est longue pour que cette industrie incarne réellement un espace sûr pour tous·tes.