Valérie Trierweiler philanthrope ? L’image pourrait faire sourire... Pourtant la compagne du Chef de l’Etat dessine progressivement les contours de son nouveau rôle de Première dame. Elle a ainsi décidé de soutenir Florence Cassez, la Française emprisonnée au Mexique depuis décembre 2005, en lui expédiant chaque semaine un colis par voie diplomatique contenant livres, produits de beauté et chocolat, selon Le Parisien publié ce 8 octobre.
« Le changement, c’est maintenant » : la compagne de François Hollande semble avoir pris à son compte le slogan de campagne du président de la République puisque son soutien à Florence Cassez est diamétralement opposé à celui, ultra-médiatique, de Nicolas Sarkozy. L’ex-chef de l’Etat avait en effet organisé des actions coup de poing pour témoigner de son soutien à la Française condamnée à 60 ans de prison. Ce qui avait à l'époque entraîné un léger refroidissement des relations franco-mexicaines, en pleine année du Mexique en France.
Un changement de cap en plusieurs étapes
Après ses écarts médiatiques très commentés, Valérie Trierweiler pourrait enfin rentrer dans le rang : le voyage officiel à New York aux côtés de François Hollande l’aurait assagie. En rentrant, elle a confié au quotidien régional Ouest France ses remords quant à l’affaire du Tweetgate et ses conséquences politiques : « C’était une erreur que je regrette. Je n’avais pas encore réalisé que je n’étais plus seulement une simple citoyenne ».
Loin de se contenter de ce soutien pratique, Valérie Trierweiler doit aussi déjeuner avec l’épouse du nouveau président mexicain, Enrique Peña Nieto, qui doit entrer en fonction le 1er décembre, mais doit avant cela rendre visite à François Hollande en octobre. Un moyen de détendre les relations diplomatiques avec les deux pays et d’en finir avec les frictions entre Nicolas Sarkozy et Felipe Calderón.
Laure Gamaury
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