"Il n'était pas malade pour violer !" : les victimes s'indignent du report du procès de Gérard Depardieu
"Il n'était pas malade pour violer !" : les victimes s'indignent du report du procès de Gérard Depardieu
Gérard Depardieu devait être jugé ce mois ci, en octobre 2024, pour pour agressions sexuelles, attouchements, harcèlement sexuel et "outrages sexistes", accusé par deux femmes sur le plateau du film "Les Volets verts" de Jean Becker.
Oui mais voilà, alors que l’acteur de 75 ans était attendu devant le tribunal de Paris, il n'est tout simplement pas venu. Résultat, le procès est finalement reporté aux 24 et 25 mars 2025. Pourquoi cette annulation ? Gérard Depardieu serait très "affaibli", explique l'avocat Jérémie Assous, suite à un quadruple pontage coronarien.
D'aucuns voient là une "tactique" traditionnel des hommes accusés d'agressions. En août dernier, déjà, Stéphane Plaza avait obtenu l'annulation de son procès pour "raisons de santé". De "santé mentale", plus précisément. Son avocate avait tenu à souligner l'importance de "la préservation de sa santé mentale", de son client.
Et la grande actrice Anouk Grinberg, de s'indigner : "Il n'était pas malade pour violer !". S'étant beaucoup exprimée sur le sujet - on revient sur ses prises de parole ici - Anouk Grinberg développe : "Il y a tellement de victimes, tant d'autres encore, qui n'ont pas pu parler parce qu'elles étaient trop détruites, avaient trop peur de représailles. Il y a trop de femmes qui ont vécu les violences de Depardieu pour qu'on les écarte"
On rappelle qu'en dehors de ces deux accusations (dont celle de la décoratrice du film, pour des faits ayant pris place en septembre 2021), une dizaine de femmes dénoncent les agissements supposés du comédien, qui fait l'objet de six plaintes à son encontre.