"Portrait de la jeune fille en feu" fête ses 5 ans ! 5 bonnes raisons de revoir ce chef d'oeuvre de "génie lesbien"
"Portrait de la jeune fille en feu" fête ses 5 ans ! 5 bonnes raisons de revoir ce chef d'oeuvre de "génie lesbien"
Disponible sur Netflix, Portrait de la jeune fille en feu redouble d'intensité au fil des visionnages. Cette histoire d'amour aussi sensuelle que dramatique entre une peintre et son modèle, interprétées respectivement par Noémie Merlant et Adèle Haenel, a su grandir depuis sa sortie en salles le 18 septembre 2019. Et s'imposer comme une oeuvre majeure de la culture lesbienne, et du cinéma hexagonal, pour bien des raisons.
"Céline Sciamma repense la manière dont on peut raconter une histoire d'amour entre deux femmes et tout est réfléchi. Dans l'histoire qu'elle illustre, et l'érotisme qui en émane, il n'y pas de hiérarchie, jamais. En ce sens, il peut déstabiliser, car il y a du consentement partout, jamais de regard voyeur", détaille Iris Brey pour Terrafemina. C'est très bien résumé.
Cinéaste lesbienne, à la Une du tout premier numéro de l'excellente revue queer Well Well Well en 2014, Sciamma signait avec ce film son chef d'oeuvre. "Chez elle, il y a toujours un côté très généreux dans sa manière de donner à voir et à penser. Il y a dans son cinéma la simple possibilité de la découverte et du plaisir, oui, mais aussi celle d'explorer d'autres voies, sans exclure personne en chemin", explique la journaliste et autrice Brigitte Rollet.
Créatrices, pionnières, artistes LGBTQ constituent une culture à part entière, un matrimoine, le "génie lesbien" selon la militante Alice Coffin. Ce "Portrait" le revendique également. D'ailleurs au fil de comptes Twitter pop et LGBTQ comme Lesbien Raisonnable, on a pu témoigner de la popularité du nom de "Céline Sciamma" et la diffusion des images du film...