La chirurgie esthétique, un fléau ?
C'est ce que semble à demi mot penser Laura Smet. La fille de Nathalie Baye s'est exprimée sans fard à ce sujet dans les pages du dernier numéro de "Madame Figaro ". Et on ne peut lui reprocher d'être langue de bois !
"La chirurgie esthétique, c'est utile, je ne suis pas contre... Mais quand je repère des gamines de 18 ans déjà refaites, cela me désole", déplore-t-elle. "Quel dommage !", ajoute l'actrice. C'est dit !
Il faut préciser que Laura Smet ne craint pas de commenter son propre physique. Elle explique d'ailleurs : "J'ai des complexes, je n'aime pas mon nez, par exemple... Mais avec le temps, j'apprends à vivre avec".
Et Laura Smet ne s'arrête pas là...
"À 15 ou 20 ans, on ne s'aime pas. À 30 ans, ça commence à aller mieux. À partir de 35 ans se produit une sorte d'épanouissement", développe encore la star. Pour la comédienne, ce qui compte surtout c'est "d'avoir la chance de vivre avec quelqu'un qui vous regarde avec amour". La recette du bonheur ?
Cette recette-là n'a rien d'évident quand on est femme.
Au micro de Sud Radio, Sophie Davant s'était à ce titre permise d'aborder ce sujet qui fâche récemment. Celle qui reçoit des injections au visage deux fois par an avait dans un premier temps relevé l'étendue du fameux "surgery bashing", cette façon de culpabiliser systématiquement les femmes qui ont recours à la chirurgie : "Il y a tellement d'hypocrisie par rapport à ça ! Il y a tellement de femmes qui jurent n'avoir rien fait..."
"Alors qu'il suffit de prendre deux photos et vous comparez les visages !"
Mais tout comme Laura Smet, Sophie Davant elle aussi déplore les ravages de la chirurgie... Ou plutôt de sa banalisation dans la société, auprès des jeunes générations : "Il y a une surenchère du jeunisme à tout prix... et des femmes qui veulent ressembler à des figures de magazine".
"Hélas ce n'est pas en faisant des opérations de chirurgie esthétique à répétition que ces personnes résoudront leurs problèmes".