3,1 millions : c’est le nombre de téléspectateurs qui ont suivi dimanche soir L’odyssée sauvage de Nicolas Vanier sur M6. En décembre 2013, alors âgé de 51 ans, cet aventurier des temps modernes avait décidé de traverser, en moins de trois mois, la Russie, la Chine et la Mongolie avec pour seul moyen de transport, un attelage et une meute de dix chiens de traîneau.
Un défi hors du commun qui a suscité l’intérêt des téléspectateurs réunis en nombre devant leur poste de télévision. Mais passé l’émerveillement suscité par la beauté des paysages, l’admiration face au challenge relevé et l’émotion due à la relation fusionnelle de Nicolas Vanier et de ses chiens, les téléspectateurs se sont inquiétés du sort réservé aux animaux. Sur Twitter, certains internautes ont d’ailleurs affirmé que ces derniers avaient été abandonné par leur maître et placés, une fois leur périple de 6 000 kilomètres achevé, dans différents refuges voire à la SPA.
Apparemment les chiens finissent ensuite tous dans des refuges. Ah bah bravo. #LodysseeSauvage
— Pauline (@PLIM_OD) 28 Décembre 2014
#LodysseeSauvage Merci de préciser le destin de tous ces chiens conduits par la suite à la SPA !!! Quelle honte...
— ?Olive? (@oli76130) 28 Décembre 2014
#NicolasVanier ou l'homme qui laisse crever ses chiens quand il n'y a pas les caméras autour de lui! #shame #m6 #spa http://t.co/fr96KO9Vcx
— Léa Szukowski (@LeaSzukowski) 28 Décembre 2014
Des affirmations contredites par une récente interview accordée par Nicolas Vanier au site Internet de Télé 7 Jours. Le quinquagénaire qui vit en Sologne a en effet confirmé que sa meute ne vivait pas avec lui. « Ils ont été élevés dans le Vercors et vont être positionnés au Canada, où je vais participer à la Yukon Quest (en février 2015, ndlr.), une course entre le Grand Nord canadien et l’Alaska », a-t-il fait savoir. « Les chiens vont courir 160 km par 24 heures pendant dix jours. Ce sont des marathoniens. Ils sont plus endurants que les chevaux ». Et à ceux qui s'inquiéteraient de l'éventuel manque ressentis par ces chiens de traîneaux en l’absence de Nicolas Vanier, l’explorateur les rassure. A la question : « n’allez-vous pas leur manquer ? », il répond sans une once d’hésitation. « Absolument pas, même s’ils sont heureux de me revoir ». Et de conclure : « le chien de traîneau souffre surtout d’être éloigné de sa meute ».