Le monde n'est pas encore prêt pour notre imitation parfaite de Beyoncé mais notre salle de bain oui.
Vous le savez, nous le savons, alors arrêtons de nous mentir. Être seule chez soi, c'est surtout l'occasion de s'enfiler une pizza entière sans se soucier du regard des autres. Après tout, qui a dit qu'on n'avait pas le droit d'être une morfale de temps en temps ?
Et même engager une conversation avec une amie sur Facebook ou répondre à des mails professionnels.
Les victimes d'Instagram sont nombreuses, trop nombreuses.
Le piège commence toujours de la même façon : on repère un tuto sur Pinterest ou sur YouTube qui a l'air SUPER FACILE. On tente calmement de reproduire la coiffure. On finit avec des noeuds, la moitié des cheveux arrachés en hurlant comme une hystérique.
On se dit qu'on va se caler devant Arte, on se retrouve devant les Ch'tis, incapable de changer de chaîne.
... Le juger, se dire que notre vie est vachement mieux que la sienne, reprendre une part de pizza.
Commencer c'est être prise dans une spirale infernale de conversations à sens unique (et de regards circonspects de la part de la pauvre bête).
On a beau leur donner les meilleurs conseils, c'est comme s'ils s'entêtaient à faire les trucs les plus stupides du monde. On avait répété et répété à Jon Snow qu'Olly était louche, mais ce crétin n'a rien écouté. Trop d'émotions.
Outre la sensation de liberté infinie qui se dégage de ce moment, se balader nue est aussi extrêmement bon pour la santé et l'estime de soi. De quoi se motiver à faire péter les fringues plus souvent.
En plus d'être extrêmement doux, ils se trouvent à l'endroit parfait pour reposer nos mains pendant qu'on mate un film.
Comme le chantait si bien la philosophe Ophélie Winter : "Tout le monde le fait, tout le monde".