1. On prend des cours à Polytechnique ou à Harvard
On en rêvait depuis longtemps déjà. Les MOOCs (pour « Massive Online Open Courses »), des cours à distance ouverts à tous, ont (enfin) débarqué en France cette année. Et grâce à eux, on va pouvoir enfin s’inscrire à Polytechnique ou La Sorbonne tout en restant calé dans notre canapé. Le principe ? Le temps d’une session, un groupe d’étudiants travaille ensemble autour d’un sujet. Et pas question d’être passif : chaque semaine, un cours est mis en ligne, une conférence en direct via une webcam est organisée, un travail est à rendre et celui d’autres élèves est à évaluer. Vous préférez Harvard ? C’est possible aussi. Pour s'inscrire, les explications c’est par ici :
>> MOOC : comment s'inscrire aux cours en ligne gratuits pour être diplômé d'Harvard ? <<
Grâce au matching, cette année, on trouve un nouveau job sans même chercher. Le concept a débarqué en France et il pourrait révolutionner le marché du travail. Cette nouvelle technique de recrutement permet aux candidats et aux employeurs de se rencontrer (« match » en anglais) par affinité. Plusieurs « sites de rencontres » proposent ainsi à chacune des deux parties de se créer un profil en indiquant sa recherche, ses compétences mais aussi ses goûts. Un puissant algorythme fait ensuite le reste...
Mais ce n’est pas la seule nouveauté 2013 en termes de recrutement. Les plus malchanceux qui n’auraient pas trouvé chaussures à leurs pieds grâce au matching, pourront en 2014 tenter de se faire payer pour mettre en relation les autres. Le recrutement par cooptation, c’est son nom, est désormais le concept d’une entreprise grâce à qui votre réseau peut valoir de l’or...
L’année 2013 a été riche en inventions en tout genre. Il y a eu le bureau vivant, celui qui fait tapis de course ou encore le réveil qui nous casse le moral pour nous sortir du lit (on a détesté). Mais il y a eu surtout la machine à sieste et le robot Double.
La première de ces deux idées géniales a été présentée pendant l'Université d'été du Medef 2013. La « CalmSpace », une bulle d'1,60m sur 1,60m en forme d'alvéole d'abeille géante, offre aux salariés stressés une sieste de 10 à 20 minutes avec musique d’ambiance et luminosité de coucher du soleil. La deuxième, le Robot Double, est devenu l’un de nos meilleurs arguments en faveur du télétravail : munis de deux roues et d’un iPad à notre image, « Double » fait acte de présence au bureau pendant que nous bouclons le dossier de la compta depuis notre canapé. Alors, prêt à leur faire une petite place dans l’open space ?
>> Bureau vivant, robot Double, machine à sieste : top 5 des innovations du bureau du futur <<
C’est le petit nouveau des « tiers-lieux » pour travailleurs nomades accros au p'tit noir. Après les espaces de coworking, les coffices (contraction de « coffee » et « office ») ont débarqué en France en 2013. Le principe ? Un accès wifi, du bon café, des sandwichs et des pâtisseries à prix abordables pour plancher sur un dossier en toute tranquillité. En somme, résumait le New York Times : « Un lieu de travail et de socialisation avec services de snacking. Ce n’est ni la maison, ni le bureau. Mais ce n’est pas non plus un espace de coworking. Le coffice est destiné à une utilisation plus ponctuelle ». Et si aux États-Unis, les adresses font florès, en France, elles se murmurent de bouches à oreilles. Alors restons discret, nos cinq adresses parisiennes préférées, c’est par ici :
>> Coffice : le bar à travail made in US <<
En 2013, le slow, c’était aussi au bureau. En 2014, on garde le cap. On prend son temps pour être plus efficace, on gagne du temps sans jamais aller plus vite, on s’offre un bureau feng shui, on procrastine sans culpabiliser et surtout, surtout, on emmène Rex au bureau. Car avec lui à nos pieds, tout va mieux : on est moins stressés, plus productifs et plus sociables. Certaines entreprises l’ont déjà compris. Aux États-Unis, 17% des sociétés sont dog free toute l’année. Et on a vérifié : aucun texte n’interdit cette pratique, mais il faudra tout même convaincre votre employeur. Prêt à argumenter ?
>> Les animaux au travail : une tendance au poil <<
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