Journée des droits des femmes : les pubs sexistes dont on ne veut plus
On a beau leur répéter encore et encore, chaque année, c'est la même chose : pour célébrer le 8 mars, "Journée de LA femme" marques et institutions continuent de nous ressortir promotions sur les soutiens- gorge et l'électroménager, cherchent à nous vendre des fleurs et veulent nous inviter à leurs ateliers relooking et beauté.
Une bonne fois pour toutes : en ce 8 mars, on ne fête pas LA femme, projection stéréotypée d'un idéal féminin qui n'existe pas. En cette Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous préférons l'égalité à une boîte de chocolats ou à un bouquet de roses à prix cassés.
Mais comme les publicitaires et autres marketeux n'en font qu'à leur tête en persistant à faire du 8 mars un événement commercial, le tumblr Journée de l'Infâme a décidé de les épingler. Petit florilège des pires initiatives repérées.
On commence avec un classique : les fameux "ateliers bien-être" et "salon de beauté éphémère" proposés chaque année par la Mairie du VIe arrondissement, à Paris. Parce que ce qui compte vraiment dans la vie, c'est d'être parfaitement manucurée.
© Etam
On est toujours payées 22,8% de moins que les hommes ? Tant qu'on a des culottes gratos, tout va bien.
© Journée de l'infâme
C'est vrai que la taxe rose, ça donne la banane.
La "gent féminine" ne vous dit pas merci.
Les femmes continuent à assumer 69% des tâches ménagère du foyer ? OSEF, elles ont aussi droit à des coffrets de produits de beauté.
© Journée de l'Infâme
Non La Redoute, on préférerait l'égalité professionnelle. Mais bon, c'est visiblement trop vous demander.
Une Carte bleue rose à fleurs : il nous faut au moins ça pour assouvir notre passion pour le shopping. Merci la Caisse d'Épargne pour l'intention.
Si l'on en croit les fautes de la citation, Frida Kahlo était donc un homme. Elle buvait des jus detox.
Au moins, l'intention est là.
Le meilleur pour la fin. Vivement le 8 mars 2018 et l'atelier DIY pour fabriquer aussi le produit à vitres.
L'événement rêvé pour célébrer les droits des femmes. (Non).
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