Jeudi 19 juillet, l’Agence France Presque avait décidé d’abandonner son logo et son nom car ses messages parodiques n’étaient pas du goût de l’Agence France Presse. Ce mercredi, l’auteur du site humoristique a décidé de contre-attaquer en portant plainte contre le responsable du courrier (le cabinet Lambert & Associés) et contre X.
Me Christophe Landat, l’avocat représentant l'AFPresque (depuis jeudi rebaptisé « Rédac France Presque »), met en avant l’article 321-1 du Code pénal. « L’extorsion est le fait d’obtenir par (…) contrainte (…) un engagement ou une renonciation (…) soit la remise de fonds ». L’auteur du site parodique a expliqué au Huffington Post que la plainte n’était pas adressée à l’AFP, car « c’est surtout le courrier de mise en demeure envoyé par le cabinet qui n’est pas net dans l’affaire », expliquant plus tard que, même si l’agence d’information a mandaté cette procédure, c’est Lambert & Associés qui a perpétré les menaces.
Monsieur Landat a ainsi indiqué que l’Agence France Presque allait « renaître », au nom de la liberté d’expression, tandis que Mathieu Davy, avocat spécialisé en droit des médias et propriété intellectuelle, a assuré sur Le Plus du Nouvel Obs que le fondateur de l’AFPresque ne pourrait pas être condamné, car le compte Twitter était créé et géré par lui-même, sans logique commerciale et dans un but purement humoristique.
Alexandra Gil
(Source : 20minutes.fr)
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