La campagne pour libérer les lycéennes nigérianes enlevées par Boko Haram prend de l’ampleur. De nombreuses personnalités ont posté sur Twitter ou Instagram une photo d’elles avec le mot-dièse #BringBackOurGirls au cours des derniers jours.
Michelle Obama a lancé le mouvement en posant avec une pancarte affichant le désormais célèbre slogan sur Twitter. Outre la première Dame des Etats-Unis, Malala Yousafzaï, la jeune pakistanaise, miraculeusement rescapée en 2012 d'un attentat taliban, et Hillary Clinton ont également apporté leur soutien au mouvement international.
Our prayers are with the missing Nigerian girls and their families. It's time to #BringBackOurGirls. -mo pic.Twitter.com/glDKDotJRt
— The First Lady (@FLOTUS) 7 Mai 2014
#Malala stands in solidarity with Nigerians & people around the world calling for action to #BringBackOurGirls pic.Twitter.com/VbnRePSDhd
— Malala Fund (@MalalaFund) May 3, 2014
Hollywood s’est également engouffré dans la brèche. L'actrice Angelina Jolie, qui va coprésider en juin une réunion à Londres sur la lutte contre les violences sexuelles pendant les conflits, a condamné l’impunité dont jouissent les ravisseurs. « Ces hommes pensent qu'ils peuvent abuser d'elles de cette manière, les vendre, les violer, les considérer comme leur propriété parce que tellement de gens dans le passé ont agi ainsi sans être inquiétés, à cause de cette culture d'impunité », a déclaré la star américaine, connue pour son engagement pour des causes diverses, qui lui a valu un Oscar d’honneur en 2013.
De nombreuses stars ont témoigné leur soutien à une intervention pour sauver les lycéennes nigérianes, parmi lesquelles Sean Penn, Justin Timberlake, Bradley Cooper, Ashton Kutcher, Anne Hathaway, Reese Witherspoon, Ellen DeGeneres, Mia Farrow ou Whoopi Goldberg.
Real men against violence <3 @aplausk @BradCooper28 @jtimberlake #seanpenn #RealMenDontBuyGirls #TrataDePersonas pic.Twitter.com/8cbjb5359Z
— Alejandra Lozano (@VAlejandraLB) May 9, 2014
Le président nigérian Goodluck Jonathan a promis, jeudi 8 mai, de faire libérer au plus vite les 276 lycéennes enlevées par les islamistes de Boko Haram et a assuré que leur sauvetage serait « le début de la fin du terrorisme » dans son pays. Le chef de l'État, qui s'exprimait à l'occasion de l'ouverture du Forum économique mondial d'Abuja, a en outre remercié les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Chine qui se sont portés volontaires pour retrouver les jeunes filles enlevées le 14 avril.