Si vous connaissez l'Australienne Celeste Barber, vous êtes sans doute familier·ère de son humour décapant. La comédienne aux 4.9 millions d'abonné·es sur Instagram s'est faite mondialement connaître pour égratigner les publicités de mode et les poses de stars. Sa marque de fabrique ? Leur reproduction parodique et artisanale.
Sauf que cette fois-ci, Celeste Barber a arrêté de rire. Elle demande des comptes à la plateforme de vente en ligne Wish, l'entreprise californienne spécialisée dans la vente en ligne via téléphone portable.
L'un des magasins virtuels présents sur le site a utilisé ses photos sans son consentement pour faire des "avant-après" et vendre des patchs amincissants. Basé en Chine dans la région très commerçante du Guangdong, le revendeur propose également des crèmes de massage pour penis et des écharpes marketées pour les femmes qui portent le voile.
Une internaute a repéré la page sur Wish utilisant les photos de Celeste Barber et a interpellé la comédienne sur Twitter : "Saviez-vous qu'une entreprise sur Wish utilise vos photos pour vendre des patchs amincissants ? J'adore la drôlerie de vos photos, mais j'ai pensé que vous devriez savoir !"
Celeste Barber a réagi lundi 22 octobre : "Hey WishShopping, qu'est-ce que ça veut dire ? Vous ne pouvez pas utiliser mes photos, encore moins quand il s'agit de vendre des produits body shaming".
Au moins cinq de ses photos ont été utilisées par la boutique en ligne. On la voit imiter la mannequin Naomi Campbell ou Kim Kardashian en train de se maquiller, ou encore perchée sur des talons en imitant une pose d'une mannequin nue avec cette phrase ajoutée par le revendeur : "Qu'est-ce que vous attendez ?".
Celeste Barber n'est pas la seule à avoir été victime de ce type de détournement par des marques peu scrupuleuses : la mannequin Tess Holliday avait découvert sur Instagram qu'une de ses photos avait été volée par une application de retouches photos, PipCamera Time. L'appli l'avait retouchée et amincie pour faire sa promotion sur le réseau social Instagram.
Alertée par Celeste Barber, la plateforme Wish n'a toujours pas réagi.