Valparaiso, une des plus grandes villes du Chili, est sous la menace des flammes. Onze morts ont déjà été recensés, 500 habitations ont été détruites et plus de 5 000 personnes ont dû être déplacées selon le dernier bilan. Le travail des pompiers a été rendu difficile par la nuit. Mais avec le jour, les dirigeants chiliens se sont rendu compte de l’étendue des dégâts. Près de 20 heures après le début du feu, les flammes ne sont toujours pas contrôlées. Le ministre de l’Intérieur, Rodrigo Peñailillo, a informé que plusieurs foyers étaient encore actifs mais qu’ils étaient un peu mieux contrôlés. Les mauvaises conditions climatiques et le vent peuvent à tout moment faire repartir de plus belle le feu.
La ville, située à 120 kilomètres de la capitale, Santiago, compte plus de 250.000 habitants et c’est le siège du Parlement et de l’Armée du pays. Les militaires justement ont pris le contrôle de la ville après que la nouvelle présidente du Chili, Michel Bachelet, a décrété le statut d’exception pour que les forces armées collaborent à l’extinction du feu. Elle a également expliqué que la zone affectée serait placé en zone de catastrophe naturelle.