Le patch contraceptif EVRA, le seul proposé dans les pharmacies françaises, aussi risqué que les pilules de dernière génération ? L'ANSM, qui s’appuie sur les analyses de plusieurs études récentes, produites par l’Agence européenne du médicament, affirme que ce moyen de contraception multiplie par deux les risques de thrombose veineuse par rapport à une pilule combinée (progestérone et œstrogène) de 1re et 2e génération.
L’ANSM préconise donc de préférer au patch une pilule de 1re ou 2e génération « en première intention (premier choix) lorsqu'une contraception hormonale combinée a été choisie ». Elle demande également aux femmes qui utilisent un patch depuis une longue période de ne pas stopper brutalement leur contraceptif et de consulter leur médecin pour évaluer les risques et prendre la bonne décision.
Actuellement, seules 0,4% des femmes qui utilisent un contraceptif ont choisi la solution du patch EVRA des laboratoires Janssen-Cilag. Cette contraception est fabriquée à base de norelgestromine, un progestatif de 3e génération.
L'ANSM appelle les médecins à privilégier la pilule de 2e génération
Pilules de 3e génération : sont-elles plus dangereuses que les autres ?
Contraception : la liste des pilules de 3e génération jugées dangereuses