Pas de bras, pas de chocolat, pas de convention de stage, pas de stage. A l'instar d'un contrat de travail, la convention de stage permet de définir les engagements mutuels contractés entre les différentes parties prenantes : employeur, stagiaire et établissement formateur. Un établissement formateur car les stages sont exclusivement réservés aux étudiants inscrits en université, école, etc.
La convention indique les missions du stagiaire, sa rémunération, ses horaires ou encore les dates de début et de fin de stage. Au total, quelque onze clauses doivent être présente dans le document pour qu'il soit valable. Plusieurs moyens existent pour obtenir ladite convention. Pour les étudiants dont le stage est intégré au cursus, rien de plus simple. Après avoir trouvé son stage, l'étudiant doit simplement se rendre au service "stages" de son établissement où une convention type lui sera délivrer.
Si l'étudiant souhaite effectuer un stage de manière spontanée, a priori, " c'est interdit par un décret publié en août 2010 ", précise Cidj.com . Néanmoins, les établissements accordent le sésame, notamment en cas de réorientation ou d'une année de coupure.
Enfin, le stagiaire n'ayant pas la qualité de salarié, l'entreprise n'a pas de déclaration particulière d'embauche à faire auprès de l'Urssaf. En revanche, selon Le Parisien , " elle doit mentionner dans une partie spécifique du registre unique du personnel la liste des stagiaires en cours ".