Plim, Moodz, Blooming, Nana, Dim... Le magazine 60 millions de consommateurs a testé huit modèles de culottes menstruelles afin d'évaluer "leur efficacité d'absorption, leur efficacité anti-odeurs, leur résistance au lavage", et ce afin d'interroger la réalité pratique derrière l'engouement public. Pour quel constat ?
Celui que, bien souvent, l'efficacité des culottes absorbantes n'est pas aussi indéniable qu'on ne pourrait le croire. En comparant les modèles de culottes menstruelles évalués à trois serviettes jetables, le magazine en a déduit que les capacités d'absorption de la moitié des modèles testés étaient moindres que celles d'un protège-slip. Des capacités qui ne feraient que régresser au fil des lavages.
"La protection contre l'humidité" elle aussi serait inférieure à celle des serviettes jetables. Même perplexité concernant l'efficacité anti-odeurs. Et pourtant, l'une de ces culottes sort du lot.
Quel modèle sortirait du lot ? Il s'agirait de la culotte Intimewear Bikini de Nana. Selon le magazine spécialisé en consommation, cette culotte menstruelle "ne présente pas de fuites". Qui plus est, sa capacité d'absorption "est supérieure à une serviette normale". Pourquoi ? Car son coussin est plus épais que les autres notamment.
En terme de performances, c'est donc du côté de Nana qu'il faudrait aller chercher, là où les autres culottes présentent pour certaines des fuites prématurées sur les côtés. Dans ces cas là, "le sang passe la couture ou la soudure latérale et se répand en dessous puis au contact des tissus", constate l'étude du magazine.
Cependant, 60 millions de consommateurs tient à modérer son analyse : la culotte Intimewear Bikini de Nana n'est pas parfaite pour autant. Car son fameux coussin absorbant contient des ions d'argent, de cuivre et de zéolithe. Les ions d'argent notamment sont souvent pointés du doigt pour leur toxicité. Cependant, le produit de Nana revendique, label à l'appui, l'absence "de substances nocives" dans le tissu en contact avec la peau.