« On fera aussi bien que pour la Bretagne. Il y aura une égalité de traitement », a assuré ce matin Victorien Lurel, à Saint Denis de la Réunion. Il a par ailleurs appelé les maires des communes sinistrées à « faire diligence » rapidement de leurs demandes à la préfecture afin de pouvoir commencer l’indemnisation. Et le ministre d’insister: « envoyez les dossiers le plus vite possible ». Les dernières indemnisations consécutives au passage du cyclone Dumille en janvier 2013 n’avaient en effet pu être débloquées qu’en juillet dernier en raison de retards de déclarations du côté des maires. Victorien Lurel n’a en revanche pas dit si cette disposition allait s’appliquer à l’ensemble ou une partie des 24 communes que compte l’île.
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Avec des vents soufflant à plus de 200km/h, le passage du cyclone Bejisa a provoqué la mort d’une personne, et en a blessé 17 autres. Le phénomène météorologique a fait d’immenses dégâts matériels. Outre les dégâts sur les bâtiments, samedi, de nombreux axes routiers étaient encore impraticables, envahis par des arbres déracinés, des branchages et des éboulis. Une cinquantaine de militaires sont à pied d’oeuvre pour déblayer les routes.
« Le rétablissement [de l’électricité sur l’île] risque d'être long et difficile », prévient EDF, qui s’est donné jusqu’à jeudi prochain pour ré-alimenter l’ensemble des abonnés de l’île. Après un pic à 181.000 au plus fort du cyclone, 72.000 foyers étaient toujours privés d’électricité samedi. 200.000 abonnés sont toujours privés d’eau, tandis que 345.000 ont une eau impropre à la consommation au robinet. Une situation qui pourrait perdurer encore « plusieurs jours ».
Plusieurs millions d’euros de dégâts sont à déplorer du côté des antennes-relais pour les téléphones portables - entre 30 et 60 % du réseau serait hors-service. Plusieurs communes, dont Cilaos (sud), Saint-Paul (ouest), Saint-Philippe (sud), sont totalement privées de téléphone.