Jacques Chirac est mis en cause ainsi que 9 autres personnes dans l’affaire des chargés de mission de la Ville de Paris. Il était alors à la tête de la mairie de Paris lorsque ces chargés de mission auraient été embauchés dans le seul but de servir les intérêts de Jacques Chirac et de son parti, et non des Parisiens.
L’affaire est divisée en deux partie : la première se penche sur 21 emplois dits fictifs (en 2004, Alain Juppé avait dû s‘expliquer sur ces emplois fictifs, Jacques Chirac étant encore sous le coup de l‘immunité présidentielle) ; la seconde porte sur 7 emplois tenus par des permanents du RPR.
Cette affaire fait grand bruit car c’est la première fois qu’un ancien président de la République est envoyé devant un tribunal correctionnel. Il ne sera pas présent à l’ouverture du procès mais devra se présenter demain. Le procès va peut être être repoussé de plusieurs mois du fait d’une question de procédure. Un des accusé « conteste une règle de droit ayant empêché la prescription des faits ». Monsieur Chirac, vu très affaibli dernièrement, a bien dit qu’il ne se soustrairait pas à la justice.