On connait Eva Mendes pour ses rôles emblématiques à la télévision et au cinéma, entre rom coms (Hitch, expert en séduction) et chefs d'oeuvre (La nuit nous appartient). Mais sur les réseaux sociaux, c'est un tout autre visage que dévoile volontiers la comédienne américaine d'origine cubaine : celui d'une mère de famille, évoquant son quotidien en compagnie de ses filles Esmeralda et Amada. Quitte à faire jaser dans les commentaires.
La preuve avec le dernier post Instagram plutôt remarqué de l'artiste. La mannequin, chanteuse et actrice y écrit non sans malice, photos à l'appui : "On me demande souvent quelle est ma robe de tapis rouge préférée. Cette Versace est définitivement dans le Top. Bon, on ne me demande pas souvent quelle est ma citation parentale préférée, mais je la posterai quand même", lit-on dans ce portfolio. Et le mantra en question, le voici : "La fessée fait pour le développement d'un enfant ce que frapper un conjoint fait pour un mariage".
On ne peut guère faire plus incisif et limpide : Eva Mendes s'oppose fermement à la pratique de la fessée.
Quitte à se sentir un peu seule, si l'on parcourt quelques temps l'espace commentaires. "S'il n'y a jamais une démonstration de discipline ferme, alors des actions négatives continueront [de la part des enfants]", assure ainsi un internaute, pour qui "la fessée ne consiste pas à battre ou à abuser". "J'ai trois enfants donc je comprends l'envie de donner une fessée. De plus, la plupart d'entre nous ont été élevés dans des cultures ou des familles où la discipline physique était courante et acceptée donc je comprends", nuance une mère de famille anonyme.
Eva Mendes a réagi. "Nous sommes tous parents à notre manière et je n'ai aucune idée de ce que je fais la plupart du temps. Cela ne vient pas avec un manuel, donc quand il y a quelque chose qui résonne en moi, je le transmets. Beaucoup d'amour !", modère la comédienne. Un message salué. "Je suis d'accord. Chaque fois que j'ai pu être 'disciplinée' je ne ressentais que de la peur et de la honte. Je ne frapperais jamais mon enfant pour lui donner une leçon et lui infliger des souffrances psychologiques et physiques", commente une internaute, smiley à l'appui.
"Je suis tellement heureuse de grandir dans une époque où la fessée est contestée plus ouvertement", achève encore une voix anonyme. Si le débat se poursuit depuis des années outre-atlantique, en France, la fessée n'est pas simplement contestée, mais interdite depuis deux ans, suite à un vote du Parlement interdisant "les châtiments corporels sur les enfants".
Eva Mendes croit justement en cet éveil progressif des mentalités. Elle ajoute, optimiste : "Je suis contente que l'on puisse parler de 'discipline alternative' désormais car quand j'étais enfant, ce n'était pas une option".