Alors que la cour suprême mexicaine doit statuer sur la possibilité de libérer Florence Cassez mercredi, Felipe Calderon est intervenu indirectement dans l’affaire.
Alors qu'il effectuait un déplacement dans un complexe pénitentiaire de l'Etat de Veracruz, le chef de l'Etat a ainsi estimé que le pouvoir judiciaire devait mettre dans la balance « les garanties des accusés, mais aussi, et de manière identique, la considération et le respect des droits des victimes ». Pour le président mexicain, la justice implique « l'obligation élémentaire que celui qui a commis un délit soit, véritablement, jugé et châtié et que jamais l'interprétation de la loi ne soit la brèche par laquelle passe l'impunité ».
Une déclaration qui intervient alors que la première chambre de la Cour suprême du Mexique doit se prononcer mercredi sur la proposition du juge Arturo Zaldivar d'une « libération immédiate et absolue » de Florence Cassez. La Française, condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements, pourrait voir sa peine suspendue en raison des irrégularités survenues dans la procédure.
Les positions prises par le président mexicain s’inscrivent dans la lignée des activistes qui s’opposent à la libération de Florence Cassez, tels qu’Isabel Miranda de Wallace, la candidate du parti présidentiel à la mairie de Mexico ou encore le ministère de la Justice.
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