Le 6 novembre dernier, la petite Lola a été élue Graine de miss Alsace, devant des centaines de spectateurs aux anges. Lola ne sera pas la seule à se retrouver à Paris pour la grande finale dans quelques mois.
Les 22 régions françaises éliront leurs représentantes et leurs dauphines au terme d'un concours qui doit avant tout être perçu comme un jeu. Maud Chevallier est l'organisatrice de ce concours depuis sa création. Elle a importé ce modèle des Etats-Unis où l'idée faisait fureur. Mais c'est seulement depuis cette année que les 22 régions françaises participeront au projet, la France-Comté se lançant enfin dans l'aventure avec une élection programmée le 22 janvier.
A la différence des grandes Miss, les jeunes filles ne doivent pas se contenter de défiler devant un jury, mais doivent ajouter à leur prestation un exercice de chant, de cirque ou de danse, histoire de ne pas oublier la connotation ludique de ce concours.
Ces concours font l'objet de nombreuses critiques d'associations parentales, de protection de l'enfance, et pour y répondre, Maud Chevallier a mis en place des règles très strictes, comme l'interdiction du maquillage, les talons hauts, les bikinis. Le but étant d'élire une jeune fille et non une femme. Pour crédibiliser son concours, l'organisatrice fait régulièrement appel à de vraies Miss pour constituer le jury final, histoire de faire rêver encore un peu plus ces princesses d'un jour !
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