Jeannette Bougrab n'aura finalement pas assisté aux obsèques de Stéphane Charbonnier, dit Charb, le directeur de la publication de Charlie Hebdo assassiné le 7 janvier dernier. Pourtant, l'ancienne secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy avait choisi de rapidement révéler sa relation discrète avec le dessinateur en venant témoigner de son chagrin sur BFM, au micro de Ruth Elkrief, bouleversant les téléspectateurs.
Pourtant, quelques jours plus tard, la famille de Charb avait fait savoir via l'AFP qu'elle niait toute relation entre Jeannette Bougrab et leur fils et frère décédé, et souhaitait que celle-ci cesse de s'exprimer dans les médias à son sujet. Sur Europe 1, la femme amoureuse avait bravé l'interdit en criant son chagrin d'être ainsi écartée de ce qui la rattachait à "son amour" : "Ils l'ont tué une deuxième fois", avait-elle ainsi déclaré, avant d'annoncer qu'elle n'assisterait pas aux obsèques de l'homme qu'elle aime si c'était le souhait de ses proches.
Célébré lors d'une grande cérémonie retransmise en direct par l'AFP, Charb était entouré à Pontoise de centaines de proches et d'inconnus, mais pas de Jeannette Bougrab, dont on a dit qu'elle était hospitalisé au même moment, ce vendredi 16 janvier.
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Gala revient aujourd'hui sur cette sombre affaire qui, selon l'intéressée, oppose l'amante aux couleurs politiques trop insupportables à une famille qu'elle juge intolérante. Car oui, selon un ami de Jeannette Bougrab, Charb et elle avaient bien une relation, ainsi qu'en ont témoigné nombre de témoins présents au réveillon du 31 décembre dernier donné chez le chanteur Benabar, où fut prise la fameuse photo montrant Bougrab lovée contre son compagnon, lequel tient sur ses genoux la fille adoptive de celle-ci (la photo, livrée par Jeannette Bougrab elle-même, a ensuite été publiée par l'hebdomadaire Paris Match). "A l'époque, Charb, complètement sous le charme, lui avait fait une cour assidue, la couvrant de messages, lui envoyant des fleurs", se souvient un ami de Bougrab dans l'hebdomadaire, ajoutant : "Jeannette était, quant à elle, séduite par son côté gamin courageux. (...) Elle a constamment été à la recherche d'une grande histoire d'amour."
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Pourtant, côté Charlie Hebdo, Sylvie Coma, directrice adjointe de la rédaction du journal, déclarait sur sa page Facebook peu de temps après les obsèques de son collaborateur : "Ce qu'elle a osé faire est intolérable. C'est un viol posthume", avec une virulence exprimée également par Clémentine Autain sur son compte Twitter, jetant plus encore le doute sur une affaire triste qui déchire les proches du défunt.
Discussion avec proches de Charb. Je retire mon tweet sur #JannetteBougrab La midinette qui sommeille en moi en a pris un coup #usurpation
— Clémentine Autain (@Clem_Autain) 12 Janvier 2015
Jeannette Bougrab, s'exprimant le 8 janvier sur BFM TV :