Pour enrayer la vague de suicides à La Poste et trouver un remède au malaise social, Jean-Paul Bailly, PDG du groupe, a commandé un rapport à Jean Kaspar, ancien leader de la CFDT. Pour lui, « il faudrait 2 000 emplois pour le dialogue social, et 2 700 à 3 000 pour la formation, donc le chiffre varie autour de 4 500 à 5 000 ». Une politique qui ne ressemble en rien à celle de La Poste : entre 2009 et 2011, le groupe, qui emploie 240 000 personnes, a supprimé 18 352 postes.
Jean Kaspar a bien précisé à la remise de son rapport mardi dernier que les chiffres avancés n’engageaient que lui. La commission qui a rédigé le rapport n’a quant à elle parlé que de « desserrer les contraintes sur les effectifs ». La direction du groupe a révélé que Jean-Paul Bailly devrait rapidement émettre des propositions.
Laure Gamaury
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