En 2011 a été votée l’obligation d’installer au moins un Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée (DAAF) par logement, une obligation qui prendra effet le 8 mars 2015. Dernièrement un décret précise l’utilisation et l’emplacement des appareils.
Dans toute habitation, occupée par le propriétaire ou louée (y compris les résidences ou locations saisonnières), les foyers, les logements de fonction et autres locations meublées, les détecteurs trouvent leur place dans les parties privatives, de préférence dans les zones de circulation et/ou couloir desservant les chambres. Ils doivent être fixés en partie supérieure, à proximité du point le plus haut et à distance des autres parois ainsi que des sources de vapeur (cuisine et salle de bains). Alimenté par piles ou sur secteur, le détecteur de fumée normalisé est équipé d’un indicateur de mise sous tension et comporte un signal visuel, mécanique ou sonore, indépendant d’une source d’alimentation, indiquant son absence d’alimentation et, donc, son défaut de fonctionnement.
L’installation et l’entretien des appareils sont à la charge des propriétaires dans la plupart des cas. En ce qui concerne les parties communes des immeubles, les DAAF sont interdits mais les portes résistantes au feu sont rendues obligatoires.
La France enregistre près de 500 morts et 10 000 brûlés victimes d’incendies domestiques par an. Des chiffres qui, espérons-le, baisserons grâce à la mise en place de ses systèmes d’avertissement dans les logements.