#photo (en référence au fameux cliché à la cigarette) #impôts #sécurité #culture #propreté
Ses soutiens people
Difficile pour Nathalie Kosciusko-Morizet de rivaliser avec le comité de soutien à paillettes de haut vol dont bénéficie Anne Hidalgo - Julie Gayet, les Bacri-Jaoui, Yvan Attal… bref, du beau monde. Mais la candidate UMP a su malgré tout fédérer autour d’elle quelques personnalités du monde du spectacle et des lettres, comme le chanteur Didier Barbelivien, la jeune chanteuse Judith ou encore l'écrivain Jean d'Ormesson. Si on est loin de l’affiche de rêve, NKM peut néanmoins compter sur le soutien d’un duo de choc : Nicolas Sartkozy, son mentor, et sa chanteuse d’épouse Carla Bruni, qui n’a pas hésité à participer à l’un de ses meetings de campagne. Une caution glamour bienvenue pour la candidate UMP.
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@chrisquette
@grégoirebettant
NKM a fait les frais des twittos durant sa campagne, ces derniers ne manquant pas une occasion pour s’en donner à cœur joie et donner un écho retentissants aux bad buzz de la candidate. Premier opus ? Le 18 novembre dernier, lorsque le magazine ELLE met en ligne une interview de NKM qui déclare son amour au métro parisien… Les rires provoqués par ses envolées sur « ce lieu de charme » et « les moments de grâce » (sic) qu’elle y vit résonnent encore dans toute la twittosphère. Moins d’un mois plus tard, sort LA photo que la candidate doit regretter : on la voit fumer nonchalamment une cigarette en compagnie de SDF. Les twittos crient au coup de com’ raté et ne ratent pas l’ancienne ministre. Coup de grâce : NKM décide de soumettre trois affiches de campagne au vote des internautes. Ni une ni deux, le collectif « L'humour de droite » organise un concours parodique qui rencontre un succès fou sur les réseaux sociaux. Décidément, le bad buzz suit NKM à la trace.
Ses couacs
La campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet a mal démarré. Très mal même. Alors que l’UMP, dans un souci de transparence, organise des primaires pour désigner le candidat de droite à la mairie de Paris, le scrutin tourne à la farce. « Fiasco », « jus de boudin », « élection chaotique » : les commentateurs ne sont pas tendres envers la primaire. Et NKM doit essuyer les vives critiques provenant de son propre camp. Patrick Buisson ne se gêne en effet pas pour déclarer qu’« elle n'est pas la meilleure pour gagner, mais la meilleure pour perdre », et assurer qu’ « elle n'a strictement aucune chance de reconquérir Paris ». Guillaume Peltier, co-fondateur de la Droite forte, affirme de son côté souhaiter voir NKM « perdre la primaire ». Cette dernière ne se démonte pas pour autant et contre-attaque avec mordant, dénonçant le sectarisme de ces opposants qui « ont toujours fait perdre la droite ». Ambiance…
Ses influenceurs négatifs
@HomoSapiens
@QuandNathalie
Les temps forts de sa campagne sur Twitter
Le 27 janvier, NKM présente son programme culturel pour Paris et bénéficie du soutien très médiatisé de Carla Bruni. Bon point pour la candidate, qui voit ses mentions sur Twitter bondir. Deux jours plus tard, le 29 janvier, son premier débat télévisé avec Anne Hidalgo, en direct, sur LCI et Europe1 crée le buzz sur les réseaux sociaux. Enfin, le 10 février, Nathalie Kosciusko-Morizet tiens son grand meeting à Paris. Emballement sur Twitter où elle est mentionnée près de 11 000 fois. Et pour cause, dans le public, un soutien de choix : Nicolas Sarkozy en guest-star est venu soutenir sa candidate. Plus récemment, entre les 7 et 13 mars, le pic de pollution qui touche la ville de Paris est au cœur de toutes les conversations sur Twitter, et NKM est mentionnée plus de 9000 fois par jour sur ce sujet.
Tonalité de sa campagne
Nathalie Kosciusko-Morizet a été mentionnée 210 788 fois sur Twitter depuis le 1er janvier 2014.
Neutre 72% ; Négatif 19% ; Positif 9%.