"Vivre en couple est un défi !". Interviewée dans les pages du dernier numéro de S le magazine de Sophie Davant, Nolwenn Leroy est revenue sans détour sur son expérience du couple. Avec tout ce que cela implique d'injonctions, de codes et de règles établies qu'il ferait peut être bon déconstruire. Une expérience forcément imparfaite et douce-amère.
Car pour la chanteuse, dont le dernier album, La cavale, est sorti en novembre dernier, la vie de couple est, plus encore qu'un challenge, une chose pas si éloignée de la notion de charge - si ce n'est de la charge mentale. "On comprend tard qu'en fait, vivre ensemble, c'est un travail, qu'il faut partager, concéder, entretenir, protéger. C'est un boulot au quotidien", énumère l'artiste.
"Le couple, après tout, est un idéal issu de la littérature romantique !", observe encore la chanteuse.
Une "idéalisation" et une "romantisation" de la vie conjugale sur laquelle de plus en plus de voix expertes s'attardent d'ailleurs ces derniers temps, épinglant cette construction culturelle. Notamment du côté des militances féministes. On pense notamment au dernier essai à succès de Mona Chollet, Réinventer l'amour. Ou plus encore aux podcasts de Victoire Tuaillon, produits par Binge Audio, Le coeur sur la table.
En relation avec l'ex-joueur de tennis Arnaud Clément, Nolwenn Leroy l'admet du côté du magazine de Sophie Davant : "Surmonter ses questionnements et assumer, c'est le lot des femmes. Et peut-être celui des hommes ?". Une question rhétorique à n'en pas douter pour l'artiste hexagonale.
Comme le rappelle le magazine Gala, Nolwenn Leroy fut assez tôt sensibilisée aux enjeux féministes. En interview toujours, elle se remémore volontiers son éducation : "Chez nous, c'était la maison des femmes. Mon arrière-grand-mère, ma grand-mère, ma mère et moi vivions sous le même toit".
Une éducation émancipée des stéréotypes, et qu'elle désire désormais délivrer à son enfant. A Terrafemina, elle déclarait l'an dernier : "Beaucoup de femmes de ma génération qui ont des enfants, fille ou garçon, évitent une éducation trop genrée, je pense. Les choses évoluent, même s'il y a encore de vieux réflexes très ancrés".