Après le dégrafeur de soutien-gorge de Shanghai de cet été, voici le tripoteur de jambes de Pékin. Allongé en travers sous une banquette, il caresse les jambes des malchanceuses qui s’assoient au-dessus de lui. Des gestes lents, précis, qui trahissent une certaine habitude... Mais cette fois-ci, il n’a pas vu le smartphone qui le filmait, faisant instantanément de lui la nouvelle honte du web chinois. En effet, ces pratiques sont encore monnaie courante dans le pays (et ailleurs).
Par exemple, en juin dernier, le département trafic du Bureau de la sécurité publique de Pékin demandait aux femmes d’éviter les minijupes et tenues légères dans les transports. Il leur recommandait même de se protéger à l’aide de journaux et autres sacs, et de se tenir dans les zones basses, pour éviter les photos. A savoir qu’à Pékin, le harcèlement est puni de 15 jours de détention. Au final, un énième remake de « Bus 678 » en provenance de l’empire du milieu. Jusqu’à quand ?
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