« Je dis simplement que ce sont les communistes qui ont volé le drapeau. Le drapeau des pauvres est chrétien. La pauvreté est au centre de l’Évangile », a estimé le Pape François dans les colonnes du quotidien italien Il Messaggero. Et de poursuivre: « Les communistes disaient que toute chose est communiste. Bien sûr, ils sont arrivés vingt siècles après nous. Alors au final, ils pourraient dire: ‘je suis chrétien’ (rires)». Le prélat était interrogé à propos de sa réputation d’homme plutôt « de gauche »: « Vous passez pour un Pape communiste, paupériste, populiste. The Economist qui vous a consacré sa Une affirme que vous parlez comme Lenine », lui a lancé le journaliste.
>> Lire aussi: IVG, homosexualité, divorce - le pape François veut la "miséricorde" pour tous <<
Plus loin, dans l’interview, le Pape a été interrogé sur l’ordination des femmes, estimant être « d’accord » pour approfondir la « question féminine », pour que les gens puissent mieux « comprendre » l’Eglise elle-même - mais sans apporter d'engagement concret. Autre question abordée, celle de l’Asie, et notamment la Chine, un enjeu majeur pour l’Eglise, alors que la foi recule sur le vieux continent.