« Les joueurs pensaient à Leverkusen mais ils ont fait abstraction et ont fait le job », a expliqué Laurent Blanc en conférence de presse à la fin du match entre le Paris Saint-Germain et Valenciennes. Le coach parisien pouvait légitimement appréhender cette rencontre contre les Nordistes, car le déplacement en Allemagne était dans toutes les têtes. Mais avant le huitième de finale aller de Ligue des champions face au Bayer Leverkusen, mardi 18 février, le PSG devait reprendre le chemin de la victoire après le nul face à Monaco.
Face à Valenciennes, en prévision du déplacement en Allemagne, Laurent Blanc avait décidé de faire tourner son effectif. Lucas Moura, Alex, Maxwell et Verratti notamment avaient pris place sur le banc, permettant à Digne, Marquinhos, Cabaye (pour sa première titularisation), Ménez et Lavezzi de débuter la rencontre. L’Argentin allait vite prouver à son coach qu’il avait eu raison de le titulariser. L’ancien joueur de Naples reprenait à la 18e minute un coup franc détourné par le mur valenciennois pour inscrire le premier but parisien. La première mi-temps était en sens unique, les Nordistes ne parvenant pas à inquiéter Sirigu.
C’est durant le second acte que le PSG allait creuser l’écart, avec un but de l’inévitable suédois, Zlatan Ibrahimovic. L’ancien joueur du Milan AC, en renard des surfaces, reprenait victorieusement un tir de Yohan Cabaye pour inscrire le deuxième but parisien, peu après le retour des vestiaires. Deux minutes après la réalisation d’ « Ibra », c’est le défenseur de Valenciennes Gary Kagelmacher qui trompait son propre gardien sur une passe de Lavezzi. Le PSG assurait tranquillement la fin de match et pouvait préparer sereinement le grand rendez-vous de Ligue des champions.