Les chats auraient-ils des effets sur la grossesse ? C'est en tout cas ce que sous-entend une étude japonaise insolite relayée par le pureplayer Slate. Selon cette recherche prenant en compte les réponses apportées par pas moins de 80.000 femmes vivant au Japon (à partir d'un questionnaire portant notamment sur leur santé et leurs antécédents médicaux, mais aussi leurs animaux de compagnie), côtoyer un chat chez soi durant ladite grossesse pourrait augmenter le risque de dépression post-partum après l'accouchement.
Il ne faudrait donc pas mésestimer l'influence des animaux domestiques sur la santé mentale, et la santé tout court, suggèrent les données des femmes interrogées, relayées par la revue médicale Social Science & Medicine, et questionnées des premiers mois de leur grossesse au premier anniversaire de leur enfant.
Une étude au long cours donc. Et aux révélations insolites...
Car à en croire l'étude toujours, les chiens à l'inverse seraient de bien meilleurs remèdes à la mélancolie. Etre en présence dudit animal domestique réduirait effectivement l'anxiété éprouvée durant les six mois suivant l'accouchement - ce qui n'est pas rien. Et ce en prenant en compte les diverses nuances de la dépression post-partum : stress, anxiété, estime de soi mise à mal, inquiétude, mais également sentiment de solitude.
Lors de périodes spécifiques et sources de dépression et d'anxiété profonde comme le confinement, on avait aisément pris consciences des incidences positives très concrètes des animaux de compagnie sur notre santé mentale. L'étude japonaise mise en ligne par Social Science & Medicine dévoile de nouveaux éléments de réflexion en ce sens. Même si cela n'empêchera évidemment personne de rester "team chat" malgré tout.
La dépression post-partum est un sujet de plus en plus visibilité dans l'espace médiatique. Nombreuses sont aujourd'hui les célébrités, notamment, à briser le tabou (comme Mélanie Thierry, Audrey Fleurot et Coeur de Pirate), témoignant de ce mal-être et de la culpabilisation qui l'entoure.