Lorsqu'elle a accepté de devenir la première ambassadrice internationale de Sodastream, Scarlett Johansson ne s'attendait sûrement pas à se retrouver au cœur d'une polémique touchant au conflit israélo-palestinien. Et pourtant. En prêtant son image à la marque israélienne de machine à soda, Scarlett Johansson s'est attiré les foudres d'Oxfam, une ONG britannique investie notamment dans la lutte contre la pauvreté à travers le monde. L'objet du courroux de l'association ?
L'investissement de la comédienne auprès d'une marque qui a implanté l'une de ses usines dans une colonie israélienne de Cisjordanie. « Oxfam respecte l'indépendant de ses ambassadeurs. Mais Oxfam considère que le business en provenance des colonies alimente la pauvreté et va à l'encontre des droits de la communauté palestinienne, explique l'ONG. Oxfam est opposé à tout commerce en provenance de ces colonies, qui sont illégales au regard du droit international. »
Touchée par les critiques dont elle a été l'objet, Scarlett Johansson s'est défendue dans une tribune publiée vendredi 24 janvier sur le site du Huffington Post, et a envoyé buller les arguments d'Oxfam. « Je n'ai jamais voulu être le visage d'un quelconque mouvement social ou politique dans le cadre de mon contrat avec Sodastream », écrit-elle, avant de poursuivre : « Je suis partisane de la coopération économique et sociale entre un état d'Israël démocratique et la Palestine. Sodastream est une entreprise qui s'engage non seulement à préserver l'environnement, mais aussi à la construction d'un pont pour la paix entre Israël et la Palestine, en employant des salariés des deux pays, qui jouissent du même salaire et des mêmes droits. C'est ce qui se passe chaque jour dans leur usine de Ma'ale Adumim […] Je réitère mon soutien à Sodastream, tout comme je suis fière du travail que j'ai accompli en tant qu'ambassadrice à Oxfam depuis plus de huit ans. »