Qui remportera la bataille des municipales à Paris ? Selon un sondage mené par le CSA pour BFMTV, Le Figaro et Orange, Nathalie Koscisuko-Morizet serait en tête du premier tour de ces élections. À moins onze semaines du premier suffrage, la candidate UMP à la mairie de Paris est en effet créditée de 39% des intentions de vote, soit un point de plus que sa rivale Anne Hidalgo qui, elle, récolterait 38% des voix. Le frontiste Wallerand de Saint-Just arrive en troisième position (8% des voix) devant les écologistes (7%) et le parti de Gauche (5%). Associée à Nathalie Kosciusko-Morizet, Marielle de Sarnez se réjouit de cette tendance. « La dynamique du rassemblement que nous avons voulu avec Nathalie Kosciusko-Morizet est en train de montrer son efficacité. Au moment où la campagne commence, ce rapprochement change tout et offre une vraie perspective de renouvellement pour Paris », a-t-elle indiqué au figaro.fr.
En revanche, la situation s'inverse au second tour, la candidate socialiste s'imposant avec 51,5% des voix contre 48,5% pour NKM. Un écart suffisant aux socialistes pour accéder à la mairie de Paris, mais qui s'est toutefois réduit depuis le dernier sondage. En effet, en juillet dernier, la gauche l'emportait avec 53% des intentions de vote. Mais à Gauche, on préfère relativiser ces résultats, qu'ils concernent le premier ou le second tour. Ainsi, tandis qu'Anne Hidalgo rappelle que « pour que la droite gagne, il lui faudrait 53% des voix au deuxième tour », son directeur de campagne, Jean-Louis Miossika, ne donne lui « aucune signification politique » à cette étude, estimant qu'être « un point devant ou derrière compte peu » car « c'est la marge d'erreur ».
Autre enseignement de ce sondage : les préoccupations des électeurs qui ne cessent d'évoluer. Ainsi, pour 45% des sondés, c'est la capacité des candidats à lutter contre la délinquance qui déterminera leur vote. C'est notamment le cas pour 55% des sympathisants UMP et 75% des frontistes. Les électeurs socialistes sont quant à eux davantage préoccupés par l'accès au logement. Enfin, le montant des impôts locaux complète le trio de tête des préoccupations majeures des Parisiens.