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Stress, fatigue physique : voici pourquoi, à la fin des vacances, les femmes sont beaucoup plus crevées que les hommes
Publié le 29 août 2023 à 17:14
Par Clément Arbrun | Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
Les femmes sont beaucoup plus crevées que les mecs à la fin des vacances, alors qu'approche à grand pas le stress de la rentrée. C'est véridique : une étude le démontre.
Stress, fatigue physique : voici pourquoi, à la fin des vacances, les femmes sont beaucoup plus crevées que les hommes
Stress, fatigue physique : voici pourquoi, à la fin des vacances, les femmes sont beaucoup plus crevées que les hommes C'est une enquête menée auprès de 2000 personnes par l'Ifop et le site Bons plans Voyage NewYork qui le déplore : beaucoup de femmes attaqueraient le si redouté mois de septembre "dans un état physique et psychologique plus dégradé que leur conjoint". 
Précisément, les sondées sont 70% à constater cette situation très peu paritaire. Oui, c'est énorme. La raison ? Elle est bien connue : la charge mentale, pardi ! Autrement dit, la fatigue éprouvée à s'occuper de tout (tâches ménagères, domestiques, enfants, soucis divers du quotidien) sans forcément que monsieur ait l'intuition d'aider. Une charge qui s'éprouve "à la fois sur leur lieu de villégiature - où elles gèrent l'essentiel du travail domestique et parental - mais aussi au retour où elles assument le gros du stress et des tâches liées à la rentrée", énonce l'étude.
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Le saviez-vous ? L'inégalité des sexes ne prend jamais de vacances. Ainsi, non seulement les femmes ont plus de risques de mourir de la canicule (cette étude l'affirme) mais elles sont également... Beaucoup plus crevées une fois qu'arrive la rentrée. Stress, fatigue physique... Le bilan n'a rien de glorieux.

C'est une enquête menée auprès de 2000 personnes par l'Ifop et le site Bons plans Voyage NewYork, à retrouver en intégralité ici, qui le déplore : beaucoup de femmes attaqueraient le si redouté mois de septembre "dans un état physique et psychologique plus dégradé que leur conjoint". Précisément, les sondées sont 70% à constater cette situation très peu paritaire. Oui, c'est énorme.

Ca, c'est pour les couples en général. Mais pour les couples avec enfants, ce n'est pas mieux : les femmes sont deux fois plus nombreuses (56%) que les hommes (28%) à exprimer ce surplus de stress.

La raison ? Elle est bien connue : la charge mentale, pardi !

Autrement dit, la fatigue éprouvée à s'occuper de tout (tâches ménagères, domestiques, enfants, soucis divers du quotidien) sans forcément que monsieur ait l'intuition d'aider. Une charge qui s'éprouve "à la fois sur leur lieu de villégiature - où elles gèrent l'essentiel du travail domestique et parental - mais aussi au retour où elles assument le gros du stress et des tâches liées à la rentrée", énonce l'étude.

Précisément, 53% des femmes sondées par l'Institut déclarent s'être "davantage chargées des tâches du foyer" que leur conjoint durant leurs vacances. Cela va des valises à la préparation des plats à celle des valises, en passant par le lavage de linge. Accablant !

Et les hommes en sont parfaitement conscients

On connaissait déjà la réalité de la charge mentale, et ses conséquences évidentes sur la santé mentale, justement, mais aussi physique, de celles qui subissent la chose. C'est un phénomène largement exploré et illustré au fil de témoignages, d'études, d'enquêtes. Mais l'Ifop nous apprend quelque chose : cette charge... Les hommes en sont parfaitement conscients !

Ces messieurs seraient effectivement 56% parmi les conjoints sondés à reconnaitre "qu'ils se sont plus reposés que leur conjointe durant les vacances". Tranquille, au calme. Et ce alors que 66% des femmes sondées estiment quant à elles "avoir plus de difficultés que les hommes à se reposer durant leurs congés".

Pas si étonnant quand on comprend que dès la préparation des valises, ça coince net. Parmi les 2000 personnes sondées par l'Ifop, 71% des mères de famille interrogées affirment s'être occupées des bagages, contre 12% des pères. Un joli record s'il en est. Et qui suggère une autre inégalité coriace : le niveau de stress éprouvé là, maintenant, en pleine période de rentrée...

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