Dans un communiqué, le ministère de la Santé tchadien vient de dénombrer 349 morts depuis le début de l'année sur 11 337 cas de choléra. Les ONG françaises sur place estiment qu'il faut encore s'attendre à 25 000 cas supplémentaires, parmi lesquels de nombreuses personnes qui risquent de mourir si tout continue de la sorte d’ici la fin de l’année.
Il est important et urgent d’intervenir maintenant avant que les choses ne s’aggravent, car le choléra est soignable mais les moyens dans ces régions manquent, selon l'Agence d'aide à la coopération technique et au développement (Acted).
Cette région a une population d'environ 80 000 personnes sur 32 localités et les moyens humanitaires manquent. Il faudrait pouvoir fournir à ces populations et aux ONG qui les aident de l’eau potable, du matériel de première nécessité pour assurer des conditions d'hygiène minimales dans des structures adaptées, et ainsi empêcher la propagation de cette épidémie.
Depuis le début du mois d’août, il y a eu 4300 nouveaux cas déclarés, faisant de cette crise sanitaire et humanitaire, la plus grande épidémie depuis 1971.
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