Dix jours après la découverte par des ouvriers d'un tronc humain dans une gaine technique de la rue Louis Pasteur Vallery-Radot, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, les enquêteurs de la brigade criminelle ont pu identifier la victime. D'après Le Parisien, il s'agit de Caroline C., une journaliste de 33 ans qui n'avait plus donné signe de vie depuis le 19 août dernier.
Selon le quotidien, Caroline C., diplômée de l'Institut pratique de journalisme (IPJ) en 2006, a notamment travaillé de nombreuses années sur le réseau national de France 3 et le bureau régional de France 3 Côte d'Azur, ainsi que pour les rédactions de Nice-Matin et de Corse-Matin.
Décrite comme quelqu'un d' « adorable », de « très drôle » et de « très accessible » par ses amis, Caroline était soignée depuis plusieurs semaines pour des troubles de l'humeur à l'hôpital Bichat, à quelques mètres de l'endroit où les restes de son corps ont été retrouvés. Selon ses anciens collègues, pourtant, rien ne laissait penser qu'elle souffrait d'une dépression. Interrogé par Le Parisien, un de ses anciens collègues de Nice témoigne : « Elle traitait tous les sujets chez nous. Une jeune femme discrète, plutôt introvertie mais qui donnait entièrement satisfaction. Nous n'avons jamais décelé le moindre trouble dans son comportement ou sa façon d'être. Cette histoire est complètement folle. »
Pour retrouver les auteurs du meurtre de Caroline C., la brigade criminelle de Paris n'exclue aucune piste. Et s'intéresse particulièrement au cambriolage survenu au domicile de la victime, dans le XVIIIe arrondissement, quelques jours seulement avant que son corps ne soit retrouvé. « Le 18 septembre, un ou plusieurs inconnus se sont introduits chez elle pour dérober son téléphone, une tablette numérique, un blouson et son sac à main. Ses proches ont cru qu'elle était rentrée pour récupérer ses affaires avant de repartir », a indiqué au Parisien une source proche de l'enquête.
Un élément, intrigue notamment les enquêteurs : la mystérieuse réapparition après le cambriolage de l'appartement de Caroline d'un appareil photo argentique, jusqu'ici manquant. La source a indiqué que « cet appareil [était] en cours d'exploitation. Pour l'heure, rien ne vient expliquer ce fait étrange ».