« Ils m’avaient dit d’avorter », explique Pattharamon Janbua au journal britannique the Telegraph, « mais je n’étais pas d’accord, car j’ai peur du péché ». Les médecins lui ont appris que l’un des enfants naitrait atteint de trisomie au bout du 4e mois - elle explique que l’avortement va à l’encontre de ses croyances bouddhistes. C’est en fait par une agence de mères porteuses, que le couple a payé la jeune femme l’équivalent de 8000 euros pour porter leur enfant - elle ne les a jamais rencontrés. Son mari avait accepté la chose car les Janbua sont criblés de dettes.
Après une insémination artificielle, deux foetus - un garçon et une petite fille - se sont développés. Et les tests réalisés ont pu dépister la condition génétique du petit garçon, Gammy. Le refus des parents de prendre leur enfant a aggravé la situation de la famille, d’autant que le petit Gammy a besoin de soins. L’affaire a été révélée par un quotidien thaïlandais qui a lancé une campagne pour réunir des fonds qui permettraient d’aider la jeune femme d'éduquer Gammy et ses enfants et les faire grandir dans de bonnes conditions. La campagne a pour l’heure réuni quelques 164.789 dollars (environ 123.000 euros).